Commentaire de Florian LeBaroudeur
sur La décennie 2020 ou la finance dans le rôle de l'orchestre sur le Titanic


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 23 janvier 2020 20:26

Cet crise à venir ( peut importe quand elle surviendra ) risque de sonner comme le glas des années de prospérité et d’insouciance que l’occident a connu depuis 1945. 

Il ne faut pas perdre de vue que le semblant de démocratie, de liberté et de bien vivre n’a été rendue possible que par la nécessité du marché de produire une armée de consommateurs et de jouisseurs compulsifs afin de soutenir la croissance du profit.

Les chocs pétroliers des années 70 et la chute du potentiel de croissance qui en a résulté a été depuis amortie par l’endettement public et privé, la démocratisation de l’accès au crédit et la captation d’actifs facilitée par la baisse en escalier des taux d’intérêts afin de prolongée la fête le plus loin possible.

Ceux qui connaissent l’ampleur de cet situation ne se font plus d’illusions, sauf les nombreux gogos décérébrés qui subsistent.

Les périodes comme celles-ci ne sont que des expériences ludiques éphémères d’une longue et triste histoire humaine jonchés par la fatalité et la préoccupation de la survie. Mais celle-ci laissera la trace d’un immense regret et d’un épouvantable gâchis, si seulement nous l’aurions géré d’une façon plus humble et moins obscène...


Voir ce commentaire dans son contexte