@cettegrenouilleci
Bonjour et très heureux de vous lire.

J’avais pris un peu de distance avec Agoravox ces temps derniers. D’une part, j’étais occupé à autre chose dans le domaine de la nutrition et, d’autre part, j’avais l’impression de tourner en boucle en répétant, sous différentes formes, la même chose, en communiquant, pourtant, des informations et des faits implacables. Parce que les faits sont têtus et que « la vérité formelle désigne l’absence de contradiction d’un discours ou d’un raisonnement, qui pourra dès lors être appelé raisonnement valide ». (ce n’est pas de moi mais c’est une constante). 

Seulement voilà, les « opinions » sont quelque chose de peu malléables.        «  l’opinion est proprement impuissante à convaincre véritablement puisqu’elle ne se laisse pas questionner : accepter d’examiner et de critiquer son opinion, c’est sortir du registre de l’opinion pour entrer dans la pensée réflexive ». 

J’écris ceci, parce que devant les faits assénés en permanence contre les diktats de l’Union européenne et de son anti-démocratie génétique, les porteurs d’une « opinion » concernant la « désobéissance » ou « la renégociation des traités », étaient dans l’incapacité d’avoir une pensée réflexive ! 
 « on ne peut rien fonder sur l’opinion : il faut d’abord la détruire ». 

Je voyais peu de personnes, sur Agoravox, susceptibles d’examiner les propres opinions à la lueur des faits. C’est pour cette raison que ces porteurs de faits concernant l’UE, dont François Asselineau est le fier étendard ou la parangon, ne pouvaient être entendus ni contestés d’ailleurs. Les opinions non examinées de ceux qui croyaient en la désobéissance aux traités ou en la renégociation des traités perduraient, même devant les faits.

Le « Brexit » est une journée historique. Elle va démontrer qu’il est facile de sortir de l’U.E, si les élus se donnent la peine de le faire. Et je repense à cette partie d’une parole de De Gaulle «  C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! »
Seulement, il manque « toujours » la fin de la phrase ! Et oui, il n’a pas fini sa citation comme ça, il rajoute : «  le reste est une affaire de juristes et de diplomates ». 

Ce qui veut dire que pour sortir de l’Union européenne, il faut utiliser l’article 50 du TUE, comme l’ont fait les Britanniques. C’est donc bien une affaire de juristes et de diplomates !

Si je trouve le temps nécessaire je tenterai un article dans l’esprit de ce que vous indiquez. Mais la phrase que vous écrivez sonne déjà très très fort et devrait attirer les esprits curieux : « Allons-nous nous donner les moyens de satisfaire les revendications populaires ou allons-nous continuer à nous morfondre au sein de la prison UE » !

Cordialement.