Commentaire de velosolex
sur Nous avions Greta Thunberg, voilà maintenant son contraire avec Naomi Seibt


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

velosolex velosolex 27 février 2020 13:54

@velosolex
Extrait

Vous pointez du doigt l’anglosphère (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni et Australie), pour sa responsabilité historique dans l’esclavage et la colonisation, mais également dans le réchauffement climatique. C’est d’ailleurs dans certains de ces pays, parmi les plus gros pollueurs, que les populations sont les plus climatosceptiques…

Le déni face au changement climatique, aux Etats-Unis, en Australie et, dans une moindre mesure, au Canada, est lié à l’histoire de la colonisation. Ces territoires ont été vus comme une extension de l’Europe. On parlait alors de Nouvelle France, de Nouvelle Angleterre, de Nouvelle Amsterdam… Quand les Européens débarquent en Amérique du Nord pour la première fois, ils n’arrivent pas à croire à la quantité de nature qui les entoure. Ils n’en reviennent pas ! Pour eux, c’est le jackpot au moment où les grandes forêts d’Europe disparaissent, où les zones de pêche sont épuisées, où les grands animaux d’Europe ont été chassés jusqu’à l’extinction. D’un coup, ils découvrent cette doublure, ce continent de rechange, bien plus immense que ce que leurs esprits d’Européens leur permettent de concevoir. On le voit dans les écrits de l’époque : ils n’ont de cesse de décrire cette idée d’infinitude, plus de poissons que de grains de sable, des arbres à perte de vue… Cette idée d’une nature infinie, inépuisable, est restée centrale dans nos récits nationaux. L’idée qu’il faudrait mettre, logiquement, des limites est inimaginable, particulièrement pour les gens les plus attachés à ces récits nationaux.


Voir ce commentaire dans son contexte