Commentaire de Séraphin Lampion
sur La vie au ralenti mais la vie malgré tout
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« Qui osera encore dire, après cette crise-là, que la nature est notre amie ? »
Extraits de « La maison du berger », d’Alfred de Vigny.
« La Nature t’attend dans un silence austère
L’herbe élève à tes pieds son nuage des soirs,
Et le soupir d’adieu du soleil à la terre
Balance les beaux lis comme des encensoirs.
La forêt a voilé ses colonnes profondes,
La montagne se cache, et sur les pâles ondes
Le saule a suspendu ses chastes reposoirs.
…/…
Ne me laisse jamais seul avec la Nature
Car je la connais trop pour n’en pas avoir peur.
…/…
On me dit une mère et je suis une tombe. »