Commentaire de Vivre est un village
sur Le virus de la prise de conscience ?
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@Vivre est un village
7) Les fondements de la culture néo libérale et de la dissociété (suite) (p271 et suivantes)
2. La nature de la société
Sixième pilier : la société est un contrat d’association volontaire et utilitaire (p272)
- « État de nature » et « état civil »
- L’homme vit nécessairement en société
- Qu’entend-on par animal social ?
- 1ère conséquence : il n’y a pas de société, il n’y a que des individus
- 2ème conséquence : la nécessité d’une société n’est pas absolue
- 3ème conséquence : on ne sort de la dissociété naturelle que par l’hypersociété ou le totalitarisme
Septième pilier : il n’y a pas de droits sans obligations. (p287)
- Une position minoritaire ?
[...]Un socialiste peut admettre que les droits garantis à l’individu lui créent des devoirs, mais pas que les droits soient conditionnés par l’accomplissement d’un devoir.[...] Chacun naît dans un état de totale dépendance à l’égard d’un environnement et d’une histoire qui s’imposent à lui, et qui sont susceptibles (ou non) de développer chez lui l’autonomie et les liens nécessaires au sens et à l’exercice d’une quelconque responsabilité. L’individu naît créancier de la société : il a alors tous les droits sans contrepartie, et c’est bien cela qu’expriment toutes les déclarations de droits de l’homme. Ensuite seulement, quand l’individu a été constitué en citoyen par la société, il devient son débiteur.[...](p289)
[...]Inutile d’insister sur le fait que cette conception marchande de la société sert de base éthique au culte néolibéral de la performance et du mérite, comme à l’acceptation de la peine de mort, notamment dans l’Amérique libérale. Elle complète le culte de la responsabilité individuelle (troisième pilier) pour fonder les politiques et les déclarations qui visent à réduire les prestations sociales sans contrepartie, à culpabiliser les individus en situation d’échec (chômage, pauvreté, échec scolaire), à réprimer les parents de jeunes délinquants, les prostituées et les mendiants.[...](p290)
Huitième pilier : l’État minimum, la société minimale et la dissociété optimale (p291)
- Le dilemme de l’égale liberté
- La sortie par l’hypersociété démocratique
- La démocratie libérale et la justice libérale
- La recherche d’une alternative socialiste
- L’étrange synthèse marxiste : l’hypersociété comme chemin vers l’anarchie
- État minimum et liberté maximale
- La quête néolibérale : comment restaurer la dissociété ?
- De l’utopie libertaire à la dissociété optimale
[...]Le néolibéralisme s’accommode de toutes les aliénations mentales et de tous les obscurantismes, à la seule condition qu’ils transforment l’individu en automate entièrement occupé à produire et à consommer.[...](p328)
Neuvième pilier : l’abondance de biens, finalité nécessaire de la société (p329)
- Les libéraux et la religion de la production.
- Le productivisme des socialistes
- L’optimum néoclassique : toujours plus !
Dixième pilier : la généralisation de la libre concurrence maximise le bien-être (p343)
- L’harmonie spontanée des intérêts privés et la « main invisible »
- Le darwinisme social et l’équilibre général