Une bonne fois, il faut laisser de côté les questions de marché boursier, la « correction » était prévue depuis déjà 2 ans, et si on regarde les cycles précédents, le CAC devrait revenir à 3500, coronavirus ou pas. Y injecter des milliards par la BCE n’y changera rien, sauf enrichir « la finance ».

Occupons nous donc de l’aspect sanitaire et de l’« économie vraie ».

En 1969, la « grippe de Hong Kong » avait fait en France 12 000 morts directs et une surmortalité de plus de 40 000 avec les effets collatéraux. 1 million de morts dans le monde. L’économie n’avait pas été mise en panne.
Les conceptions ont changé, et les mesures autoritaires et drastiques « à la chinoise » sont devenues une quasi obligation pour les gouvernants. La France avait jusqu’ici mis en place des actions sélectives, mais entre le discours de Macron jeudi et celui de Philippe samedi, le serrage de vis s’est durci considérablement.

Certaines mesures annoncées par le premier ministre ce soir sont arbitraires, et vont faire s’agglutiner les gens dans les hypermarchés, alors qu’en laissant ouvert les petits commerces, les gens seraient davantage dispersés, c’est un non sens !
Les tabac restent ouverts ainsi que les magasins de presse, par contre les magasins de vêtements sont fermés, drôle de conception de l’« indispensable ». Pour acheter des chaussures ou des ampoules électriques, il n’y aura plus que les hyper, la « concentration » va s’aggraver drastiquement.
Des milliers de petits commerces déjà très « limite » en terme de viabilité vont faire faillite : les stocks périssables seront perdus, le bail du local devra être payé, et les indépendants ne perçoivent pas d’indemnité de chômage.

Les commerces de plats chauds à emporter (pizzas, crèpes...) devraient en tout cas être considérés comme du commerce alimentaire et non pas de la restauration, car puisque les restaurants et les « cantines » seront fermés, il faut bien que les travailleurs mangent.