Commentaire de velosolex
sur Le tour de France 2020 aura-t-il lieu ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

velosolex velosolex 1er avril 2020 14:41

@Fergus
Bonjour
Dans un premier temps, les autorités interrogées sur inter, tel un capitaine de gendarmerie, ne voyait pas le problème, voir encourageaient la pratique, bonne pour la santé et l’esprit, et absolument sans risque pour personne. J’avais donc remis ma ballade au lendemain, et au lendemain le discours avait changé….« Harro sur le baudet !... » Je suppose que cela est liée à deux injonctions : Le risque d’accident, toujours possible, qui surchargerait les services d’urgence qui n’ont guère besoin de cela. C’est entendable. La deuxième raison est de donner une image festive de la France rurale, au confiné des villes. On ne se préoccupe guère de tant de principe d’égalité, quand ces territoires déshérités peuvent se sentir marginalisés par les festivités urbaines, en cas ordinaire.
La chasse au confiné refusant sa pénitence pousse à ce qui me semble un zèle ridicule. Quel est le sens de traquer un promeneur solitaire dans une forêt ce 1500 hectares ?.. Pour qu’elle raison étrange refuse t’on que la demande administrative de dérogation (ouf) ne peut être remplie au crayon, et doit tenir dans un créneau d’une heure ?.. Qu’on ne peut se balader en couple, même quand on est confiné ensemble ?.
Le confinement doit être éclairé, pas stupide, infantilisant, vexant, et contre productif. Enfin l’activité sportive ne peut être bannie quand on ne met personne en danger, bien moins que sur un marché ouvert, dérogation évidemment critiquable et tenant au lobby agricole.
Le sport permet de gérer le stress, de bruler les graisses, de garder un organisme saint, élément de prévention élémentaire des accident cardiaques, susceptibles de ramener de nouveau des malades vers les services d’urgence. Et ceci accentué par des émissions où les journalistes n’arrêtent pas de faire des émissions culinaires. Impossible de penser que tant de rigueur bureaucratique, à géométrie variable, ne tend pas à tenter de rattraper par ses excès ce qu’on a laissé filer dans un autre sens, laissant le discours s’adapter à ce qu’on avait, et banalisant sur ce qu’on ne pouvait traiter.
Ainsi le manque de masques, les tests, qui sont clairement en lien avec des décisions en amont, étranglant les budgets hospitaliers et de prévention. On donne donc du bâton et du gendarme. Si ceux ci sont indispensables, il en est d’éclairés, et d’autres, qui n’ont visiblement pas de lumière à l’avant. J’ai toujours aimé, tout jeune, me promener à vélo sur une route de campagne, la nuit, accompagnant chez lui un copain au sortir de l’école. Cela me sonnait de grandes frayeurs, mais je m’en régalais, heureux de retrouver la lumière du village après m’être fait peur. 


Voir ce commentaire dans son contexte