Commentaire de moderatus
sur Le Mythe d'une Europe fédérale est mort, seule une Europe des Nations est envisageable


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moderatus moderatus 7 mai 2020 17:03

@samy Levrai
« Si le marché régnait en maître, ce sont les Américains qui régneraient sur lui. Ce sont les multinationales qui ne sont pas plus multinationales que l’OTAN. Tout ça n’est qu’un simple camouflage de l’hégémonie américaine. Si nous suivions le marché les yeux fermés, nous nous ferons coloniser par les américains. Nous n’existerons plus, nous, européens. »

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Ce constat est incontestable,le mondialisme ne sert que les états puissants , et il n’a contribué qu’à installer deux ogres économiques les USA et la Chine ;
pauvre Europe.

Quand à la position de DE Gaulle,j’ai d’autres éléments.

 Cependant, la conception que le général de Gaulle se fait de la construction de l’Europe est confédérale : celle d’une Europe des nations, qui y conserveraient leur souveraineté. La progressive mise en place du modèle fonctionnaliste de Jean Monnet (mettre en place une Europe supra-nationale par l’intégration économique, stratégie déployée à partir de la déclaration Schuman de 1951 et de la mise en place de la Communauté européenne du Charbon et de l’Acier) rencontre son hostilité : opposé à la CED, le Général n’est pas non plus favorable aux traités de Rome, instituant notamment la CEE, que les leaders gaullistes au parlement combattent.

http://www.charles-de-gaulle.org/lhomme/dossiers-thematiques/de-gaulle-europe/


Tout d’abord, il plaide pour une Europe réduite (six pays, France, Allemagne, Italie, Bénélux) et indépendante des Blocs. A deux reprises, il met son veto à la candidature anglaise au Marché commun (1963 et 1967), en partie parce qu’il y voit le « Cheval de Troie » des Etats-Unis. D’autre part, et c’est là son principal combat, il plaide auprès de ses partenaires pour une Europe des Nations au sein de laquelle la part de supranationalité serait limitée : c’est le sens du traité de l’Elysée (20 janvier 1963), qui crée le « couple franco-allemand », mais également des deux plans Fouchet (1961 et 1962). Dans ce domaine, le Général s’oppose aux conceptions fédéralistes de Jean Monnet, également défendues par certains pays, comme les Pays-Bas. Sur la question de la supranationalité, De Gaulle n’hésite pas à entrer en conflit avec ses partenaires : refusant un vote à la majorité qualifiée sur des questions qu’il estime relever de la souveraineté nationale, il n’hésite pas à pratiquer la politique de la « chaise vide » (juin 1965-janvier 1966) lors des réunions européennes, pour parvenir au compromis de Luxembourg, qui laisse le droit de veto à tout pays estimant que ses intérêts vitaux sont menacées par une directive communautaire.




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