Commentaire de njama
sur Comment les réseaux sociaux ont mis KO les vieux sbires de la médecine officielle


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njama njama 8 mai 2020 15:22

Difficile d’imaginer la Nivaquine toxique avec des prescriptions à si grande échelle, 760.000 enfants en 1955 à Madagascar, des millions d’enfants chaque année dans l’ensemble des colonies !
(page 3 du PDF) « Pour les enfants de 0 à 6 ans, la distribution se fait dans les dispensaires, dans les Gouttes de lait, dans les centres de la Croix Rouge.
La posologie est la suivante :
0 à 1 an : 1/2 comprimé à 0,10 g
1 à 3 ans : 1 comprimé 0,10 g
3 à 6 ans : 1 comprimé 1/2 à 0,10 g
Pour les enfants à l’âge scolaire, la distribution se fait à l’école (centres scolaires) à raison de 2 comprimés de 0,10 g de Nivaquine par écolier et par semaine jusqu’à 13 ans. Les écoliers plus âgés reçoivent 3 comprimés à 0,10 g par semaine. En 1955, il existait 2375 centres scolaires. »

Voilà ce que m’a communiqué Renaud Bouchard rédacteur d’Agoravox  :

Vous trouverez ci-après — à propos de la Chloroquine -, un extrait d’une étude relative à la lutte contre cette maladie terrible que constitue le paludisme (véritable tueur silencieux particulièrement efficace).
Menée et écrite par un médecin militaire spécialiste des maladies tropicales (le Dr. G. Joncour, Médecin-Chef du Service antipaludique de Madagascar, Tananarive), cette étude fait état du traitement par chimioprophylaxie alors en vigueur pour les enfants scolarisés au moyen d’une prise de deux comprimés de Nivaquine (0,10 grammes) par écolier et par semaine jusqu’à l’âge de 13 ans.
Il se trouve qu’ayant passé mon enfance en pays tropicaux impaludés, j’ai un souvenir très précis du surveillant-général qui vérifiait méticuleusement que nous avalions avec un verre d’eau (à cause de son amertume très marquée) ce minuscule cachet de Chloroquine — Nivaquine alors de couleur bleue, dont je n’ai subi aucun effet toxique.
On nous expliquait que ce moment désagréable nous protégeait contre une maladie mortelle, ce que nous rappelait nos buvards sur lesquels figuraient un moustique Anophèle aux yeux sinistres et la mention : «  Attention ! Le Paludisme tue ! »

Cf.Dr. G. Joncour, Lutte contre le paludisme à Madagascar, Buul. Org. mond. de la Santé, 1956-15, 711-723, p.713 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2538277/pdf/bullwho00533-0339.pdf


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