Commentaire de QAmonBra
sur Le 28 juillet 1794 Maximilien Robespierre était guillotiné


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AmonBra QAmonBra 28 juillet 2020 14:02

Merci @ l’auteur pour le partage.

Si il est une figure emblématique de la Révolution française, la vraie, celle qui commence en 1792, c’est bien Maximilien Marie Isidore de Robespierre !

226 ans jour pour jour après sa mort, il déchaine toujours autant de passion et fait toujours autant « baver » sur ses cendres !

Ceux qui l’ont exécuté avaient tellement peur de ses discours, qu’ils lui ont tiré une balle dans la mâchoire pour le faire taire avant son exécution et pour cause, Robespierre savait ce qui se tramait contre le Peuple et l’avait clairement dénoncé, quasi prophétisé un certain 29 juillet 1792 :

"La source de tous nos maux, c’est l’indépendance absolue où les représentants se sont mis eux-mêmes à l’écart de la nation sans l’avoir consultée.

Ils ont reconnu la souveraineté de la nation, et ils l’ont anéantie.

Ils n’étaient de leur aveu même que les mandataires du peuple, et ils se sont faits souverains, c’est-à-dire despotes, car le despotisme n’est autre chose que l’usurpation du pouvoir souverain.

Quels que soient les noms des fonctionnaires publics et les formes extérieures du gouvernement, dans tout État où le souverain ne conserve aucun moyen de réprimer l’abus que ses délégués font de sa puissance et d’arrêter leurs attentats contre la constitution de l’État, la nation est esclave, puisqu’elle est abandonnée absolument à la merci de ceux qui exercent l’autorité.

Et comme il est dans la nature des choses que les hommes préfèrent leur intérêt personnel à l’intérêt public lorsqu’ils peuvent le faire impunément, il s’ensuit que le peuple est opprimé toutes les fois que ses mandataires sont absolument indépendants de lui.


Si la nation n’a point encore recueilli les fruits de la révolution, si des intrigants ont remplacé d’autres intrigants, si une tyrannie légale semble avoir succédé à l’ancien despotisme, n’en cherchez point ailleurs la cause que dans le privilège que se sont arrogés les mandataires du peuple de se jouer impunément des droits de ceux qu’ils ont caressés bassement pendant les élections."

 

Ceux à qui l’Histoire n’apprend rien ou/et l’occultent, se condamnent à la revivre et nous y sommes. . .


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