Commentaire de Alain Proviste
sur Covid-19, vaccin inefficace, science en difficulté ?


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Alain Proviste Alain Proviste 30 juillet 2020 22:40

Les scientifiques qui travaillent dans le domaine florissant de la biologie synthétique sont convaincus qu’ils peuvent « supplanter » et surpasser la Nature en utilisant les technologies de vaccination de nouvelle génération telles que le transfert de gènes et les nanoparticules auto-assemblées — ainsi que les nouveaux mécanismes invasifs d’administration de vaccins et de gestion de données tels que les tatouages à points quantiques lisibles par smartphone. E les scientifiques ont commencé à bricoler au milieu des années 1990 des vaccins à base d’acide nucléique, qui comprennent des vaccins à ADN et des vaccins à ARN messager (ARNm). En tant que forme de thérapie génique, ces deux types de vaccins représentent une différence importante par rapport aux vaccins classiques. Alors que les vaccins classiques introduisent un antigène vaccinal pour produire une réponse immunitaire, les vaccins à acide nucléique envoient au contraire à l’organisme des instructions pour produire l’antigène lui-même. Comme l’explique un scientifique, les acides nucléiques « amènent les cellules à fabriquer des morceaux du virus », l’objectif étant que le système immunitaire « déclenche ensuite une réponse à ces morceaux du virus ». es scientifiques ont rapidement compris que les vaccins à ADN et à ARNm présentent tous deux de sérieux inconvénients, et c’est la raison pour laquelle ce type de vaccin n’a jamais été homologué. Néanmoins, près d’un quart (20/83) des vaccins répertoriés, au 23 avril, par l’Organisation mondiale de la santé comme « vaccins candidats » dans la lutte contre le Covid-19, dont deux des principaux prétendants sont des vaccins à ADN (Inovio) ou à ARNm (Moderna) Par définition, les vaccins à ADN comportent le risque d’« intégrer de l’ADN exogène dans le génome de l’hôte, ce qui peut provoquer une mutagenèse grave et induire de nouvelles maladies ». En termes plus compréhensibles, « la perturbation causé par l’ADN est comparable à l’insertion d’un ingrédient étranger dans une recette de cuisine existante, susceptible de modifier le plat qui en résulte ». L’incorporation permanente de gènes synthétiques dans l’ADN du receveur produit essentiellement un être humain génétiquement modifié, avec des effets à long terme inconnus. les vaccins à ARNm les vaccins à ARNm ne devraient atteindre que le cytoplasme de la cellule plutôt que son noyau — un « défi technique plus simple » en apparence — bien que l’approche exige encore « des technologies de distribution capables d’assurer la stabilisation de l’ARNm dans des conditions physiologiques » le vaccin ARNm-1273 de Moderna relèvent ces défis en utilisant « des modifications chimiques pour stabiliser l’ARNm » et des nanoparticules liquides pour « l’emballer sous une forme injectable ».

Les approches ARNm semblent attirer les scientifiques pourvus d’une vision très mécaniste de l’être humain. L’une de ces personnes fait l’éloge de l’ARNm pour son « inhérente capacité de programmation », en déclarant : « Tout comme un ordinateur [système d’exploitation], la thérapie par ARNm peut reprogrammer [un] corps pour qu’il produise ses propres thérapies » [mis en gras dans le texte original]. Les approches ARNm — qui utilisent des brins d’ARNm « sur mesure » pour « transformer les cellules du corps en usines à médicaments ad hoc » — sont comparés par le PDG de Moderna à « un logiciel : il suffit de tourner la manivelle et de mettre au point toute une kyrielle de produits »

Alors que la biopharmacie poursuit sa course effrénée — et que l’éthique médicale soit damnée — pour obtenir une immense source de profits grâce au Covid-19, le public doit jeter un regard critique sur les mesures de dissuasion utilisées par l’industrie pharmaceutique pour « garantir la salubrité de ses produits » et devrait fermement s’opposer à la perspective effrayante d’un vaccin obligatoire contre le coronavirus.


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