Commentaire de VICTOR Ayoli
sur « For sale ». Ventres à louer, ovocytes, sperme en promotion. Satisfaits ou remboursés…


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VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 2 août 2020 09:50

@Louise

Les couples hétéros, qui ont des enfants de manière « classique » ne devraient-ils pas recevoir l’équivalent du prix d’une PMA pour avoir fait eux-mêmes un être humain, j’allais dire un bébé ?


En voilà une idée qu’elle est bonne ! Pas de raison que la dame et le monsieur qui se montent dessus, allègrement j’espère, pour « mettre la petite graine » ne soient pas « défrayés » pat notre généreuse Sécu du même montant que les ceusses qui répugnent à cette méthode bestiale et dépassée pour satisfaire leur désir d’enfant pour leui préférer les méthodes dites FIV (fécondation in vitro), comme les bovins et les équins, méthodes maintenant bien au point. Les FIV coûtent cher car les labos qui commercialisent les hormones de synthèse injectées aux femmes pour booster l’ovulation les facturent à un prix exorbitant pour notre Sécu surendettée. Et ça ne marche pas à tous les coups (pardon), il faut souvent quatre, cinq, six opérations pour avoir un résultat. Ca va couter un bras à la Sécu ces konneries destinées à satisfaire les « désirs de donner de l’amour à un enfant ».

Il faut avoir le courage de ses choix. La sexualité implique plaisir et procréation. Certaines personnes – et elles en ont parfaitement le droit – choisissent en toute liberté et en toutes connaissances de conséquences, une sexualité basée sur le seul plaisir et qui, par essence même, exclut la procréation, et donc les joies réelles d’avoir, d’élever, de vivre en symbiose avec des enfants. C’est leur choix, et chacun le respecte. Mais il est totalement incohérent et illogique de prétendre à une paternité ou une maternité artificielle basée sur une opération commerciale.


Un couple de lesbienne a parfaitement les moyens physiques d’enfanter, chacune d’elles pouvant se faire mettre naturellement enceinte par un ami, homo ou non, prêt à se « sacrifier » pour ce résultat ! Inutile donc de passer par la méthode particulièrement dégradante de la PMA, qui est celle des vaches, des juments et des brebis. Le professeur Testard, le « père » d’Amandine, le premier « bébé éprouvette » préconise une méthode « low cost », gratuite même et ayant le même pourcentage de résultat : «   Un simple verre et une seringue suffisent pour déposer du sperme sur le col de l’utérus. Tout le problème, c’est de trouver un donneur parmi ses amis. Pourtant, l’enfant né de cette façon plus conviviale connaîtrait ses racines, contrairement à tous ceux issus de dons de sperme anonymes. »

Une petite branlette amicale fait donc l’affaire. Et ne coûte rien à la Sécu !


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