Commentaire de Laconique
sur Conrad de Meester, La fraude mystique de Marthe Robin
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@Gollum
Les révélations privées n’engagent en rien le dogme, l’Église est très claire là-dessus : Révélation privée
Le dépôt de la foi est clôt avec le Christ : Catéchisme de l’Église catholique, n° 65.
Par ailleurs, « la canonisation d’un mystique ou l’imprimatur donnée à un « livre de révélations » ne signifie pas qu’une révélation privée est authentique, parce que l’Église ne se prononce pas sur le contenu des présumées révélations lorsqu’elle se prononce sur la sainteté de l’individu, et que l’imprimatur ne garantit pas qu’un livre soit libre de toute erreur doctrinale ou morale » (Code de droit canonique, 1232-1234).
La lecture littérale des écritures fut en vogue jusqu’à Pie XII.
Elle
est bien bonne celle-là. La distinction des quatre
sens de l’Écriture remonte
à Origène, elle a été détaillée par saint Thomas d’Aquin et
confirmée sans interruption par l’Église catholique. C’est
vous qui en restez bêtement au sens littéral pour condamner les
textes (notamment l’Ancien Testament), et vous accusez l’Église
de manipulation dès qu’elle va au-delà.
Mais on a bien compris que
vous vous êtes plus intéressé par les visions des mystiques que
par le dogme de l’Église catholique, dont vous vous fichez comme
de votre première chemise. C’est pour ça que c’est inutile de
discuter avec vous : les conciles, les dogmes, les catéchismes,
vous n’en avez rien à faire, vous faites votre propre sauce et dès
lors vous tapez constamment à côté de la plaque.