Commentaire de Séraphin Lampion
sur Les dingos au pouvoir (2)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Clark Kent Séraphin Lampion 12 octobre 2020 14:25

La folie, chez les hommes politiques, c’est une maladie professionnelle, mais en même temps, comme dit mon cheval, c’est une pathologie initiale qui les protège et leur évite de tomber dans un état dépressif ou, la plupart du temps mais pas toujours, dans des séquences de décompensation paranoïaque.

La « psychologie politique » est d’ailleurs un secteur des services de renseignements et la CIA établit les profils des grands leaders mondiaux  : en connaissant leurs amis et leurs ennemis, on peut les manipuler. Mais cette spécialité s’intéresse aussi aux électeurs qui ne sont pas plus rationnels que ceux qu’ils élisent. Leurs choix sont avant tout émotifs la communication non verbale est cruciale, ce qui a amené les fincnceurs de campagnes électorales à organiser des « castings » de plus en plus exigeants.

Si les fous sont au pouvoir, c’est parce que nous les y avons mis justement parce qu’ils sont fous. Nous votons pour les plus fous, pour les séducteurs, les menteurs et les enjoliveurs parce que leurs défauts nous rassurent sur nous-mêmes et que nous préférons voter pour ceux qui nous ressemblent plutôt que pour les rationnels ou les académiques qui nous impressionnent

L’électeur est encore plus fou que celui qu’il élit.


Voir ce commentaire dans son contexte