Bonjour, Francis

Personnellement, je pense que ce recours à l’« infantilisation » est directement dérivé du constat de ce qui se passe dans les entreprises.

Dans les études de ressources humaines que j’ai eu à connaître ou qui ont été débattues lors de colloques auxquels j’ai participé, il ressortait clairement que la grande majorité des employés ne sont pas, au plan psychologique, des « décideurs » mais des « suiveurs ». Sans directives claires, ces personnes sont de facto mal à l’aise et peinent à trouver leur place. C’est pourquoi, même mal comprises, les décisions prises par la hiérarchie pour elles les rassurent.

C’est grosso modo ce qui se passe au nveau national actuellement par transposition dans la politique. Et ce qui vaut pour la France vaut également pour les pays voisins. 

Ajoutez à cela la dose d’anxiété sanitaire — le pendant de l’anxiété en entreprise née d’un avenir incertain ou de menaces de licenciements — et vous avez le tableau de la situation.