Commentaire de LVDL
sur Pourquoi en matière de transport le pétrole a encore de belles années devant lui...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

LVDL LVDL 28 décembre 2020 10:42

@osis
Merci pour votre appréciation positive quant à un éventuel talent pédagogique du style que j’emploie, somme toute, bien malgré moi : J’ai toujours essayé de rester un enfant face à la réalité : Je ne me mens pas et je pars du principe que si quiconque sait faire la différence entre le beau et son contraire, comme par exemple savoir si un interprète fait une fausse note ou pas, chante faux ou pas... alors, c’est sans doute la preuve que quiconque est à même de tout comprendre à partir du moment où l’explication est « bonne ».
Et comme vous le dites, c’est une réalité que la voiture est un business mondial et tous les travers qui viennent avec...
   Maintenant, il faut commencer par faire avec, le principal étant de définir un objectif atteignable et surtout grandiose : Sans motivation réelle, ça ne marche jamais !
   Oui je suis pour changer réellement d’objectif, pour définir une destination, un cap, mais éviter les annonces fracassantes qui échappent au quidam... Il faut donc une destination qui fait rêver mais dans un temps de réalisation assez long pour emmener TOUT LE MONDE. 
   Pour ma part, l’intelligence n’est qu’une mesure de la vitesse d’exécution : Quand on donne le temps au temps (*), comme la Nature s’est donnée pour faite tout notre environnement et nous avec, et bien tout le monde finit son devoir à temps...
    La vitesse du « toujours plus », voilà sans doute notre véritable problème global actuel, faire tout à la va-vite pour la veille, sur le bord d’une table sans mesurer les conséquences, la qualité... avec en plus de nos jours une promesse technologique du soit disant « tout est possible », tout cela est en fait une chausse-trappe, un « pitfall » dit-on en UK, un trou dans lequel nous risquons tous de tomber, comme un traumatisme qui se répète malgré nous.

   Einstein en créant son Espace-Temps nous a informé que plus on va vite et moins nous pouvons communiquer : Par exemple, un photon qui se déplace lui à la vitesse indépassable c (il ne sait d’ailleurs faire que cela lui), reste inaccessible tant qu’il n’est pas détecté, auquel cas lorsqu’on le détecte, et bien on le tue tout simplement et l’on dit :« Tiens, j’ai reçu un photon ». Ainsi, plus on va vite, les uns par rapport aux autres et moins nous sommes atteignables : Il y a les temps de l’action et de la réflexion : En agissant sans cesse nous perdons notre cap commun, les multiplicités pullulent, plus rien ne bouge au global, nous sommes comme une énergie de température...sans même parler de la réponse de mère Nature au niveau global : Paraît-il que le climat se réchaufferait lui aussi ?

...Tout cela est réellement sans fin. Posons-nous un moment, et réfléchissons un peu. On dirait que l’Humanité a toujours peur que le ciel lui tombe sur la tête ! Mais c’est Elle qui est d’ores et déjà tombée sur SA tête ! Alors oui, un astéroïde de quelques kms nous détruirait sans doute, oui un effondrement gravitationnel trop proche de nous aussi, tout comme un sursaut gamma passant par notre planète, ou encore une éjection solaire de matière coronale trop fort dans notre direction...et alors ? De toute façon, même l’Univers a une durée de vie, et tout finira « un jour » par disparaître : Alors pourquoi avoir peur ? Jean-Paul II nous avait dit à la fin au siècle dernier « N’ayez pas peur »...Avait-il déjà raison ? 
   Pour info, je ne pratique aucune religion, je suis simplement face au « Pourquoi de l’Existence » comme mon chat face à l’opération « 1+1= ? » : ce n’est pas que je ne sais pas, c’est bien plus que cela, c’est tout bonnement que cela me dépasse...Et cela ne m’empêche aucunement de communiquer avec mon chat.

(*) : ça c’est le 2nd principe de la thermodynamique qui nous démontre qu’en créant la quantité X d’ordre on crée d’emblée en miroir une quantité Y de désordre supérieure à la quantité X : En miroir, car pour aller dans une direction il faut obligatoirement s’appuyer sur quelque chose (le bien connu action-réaction qui s’annulent, le 1er principe, la conservation de l’énergie), mais que le rendement étant < 1, et bien la réaction inclue en plus du désordre, ce qui l’on assimile en terme d’énergie à de la simple Température : Quand on chauffe uniformément une boule, elle ne se mets pas à avancer...C’est de l’énergie perdu, autrement appelée de la Température. Pour info, on peut imaginer des transformations dont le rendement tendrait vers 1 : C’est assez simple : Il suffit de prendre un temps infini pour les faire...Le rendement 1 est donc une opération ne se terminant jamais ! Mais comme je le soutiens, en prenant son temps, on améliore grandement le rendement. Inversement, en se pressant, on diminue son rendement, on passe alors en zone rouge...attention à la fusion possible...trop de Température et ça fond !!!


Voir ce commentaire dans son contexte