Commentaire de Daniel PIGNARD
sur La BIBLE est-elle vraiment compatible avec le LIBRE-ARBITRE ? (et avec la RESPONSABILITÉ individuelle qui est son corollaire ?)


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Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 29 décembre 2020 17:47

Ce que l’épître aux Romains nous dit c’est que nous sommes vendus au péché de telle sorte que la transgression de la loi nous mène à rechercher un sauveur, et ce sauveur est le Christ qui s’est sacrifié pour nos transgressions. Son sang répandu nous obtient le pardon de nos péchés et son corps sacrifié nous obtient le pouvoir de vivre non plus dans le péché mais dans l’esprit qui nous en fait triompher. Voir Romains 8 :1-11

 

« Et il n’en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché ; car c’est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses.

Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul.

Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes.

Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes.

Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,  afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur. » (Romains 5 :16-21)

 

« Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.

Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.

Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.

Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.

Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.

Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.

Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.

Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.

Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ;

mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.

Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?...

Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !... Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. » (Romains 7 :14-25)

 

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ.

En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort.

Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché,

et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. » (Romains 8 :1-4)


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