Commentaire de olivier cabanel
sur 1789, et si tout était à refaire ?
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@Séraphin Lampion
Le Comité central laisse partir l’armée qui, pourtant, échappait, tant qu’elle était au contact de la population, à l’emprise de ses chefs. En refusant de marcher sur Versailles, et en fait d’occuper le fort du Mont-Valérien ; en levant l’état de siège et en appelant aux élections « alors qu’ayant la force des fusils, ils auraient dû s’en contenter jusqu’à la victoire complète », [2] le Comité central donne à Thiers le répit qui va lui permettre de réorganiser l’armée de Versailles avec l’aide de Bismarck.
Le 21 mars, Thiers a déjà rassemblé plus de quinze régiments à Versailles. Bismarck, on l’a déjà rappelé ici, lui permettra de réunir cent soixante-dix mille hommes contre la Commune.
sans Bismarck, tout aurait pu être différent !...mais il est aussi évident que le Comité Central a fait une grosse bourde !