Bonjour, Silence, on pique !

« Dans d’autres civilisations, la question des vieux ne se pose même pas. Les plus jeunes les acceptent pour ce qu’ils sont, des parents en état de faiblesse à protéger et les protègent. »

C’était vrai également en France.
Et si cela ne l’est plus, ce n’est pas seulement chez nous, loin s’en faut.
Au Japon et en Chine par exemple, prendre en charge les vieux dans les familles étaient un devoir sacré. Cela n’est plus le cas, notamment au Japon ! Pourquoi ? En grande partie à cause des migrations vers les villes et de l’exiguïté des logements.

Quand vous dites « obsession du pognon », les arguments partent dans tous les sens : d’un côté, on affirme de manière péremptoire que la société cherche à se débarrasse de ses vieux parce qu’ils ne sont plus rentables ; de l’autre, on affirme, de manière tout aussi péremptoire, qu’ils sont maintenus en vie le plus longtemps possible parce que les vieux sont une mine d’or pour les EHPAD et pour les services de gériatrie, notamment privés.
Je pense que la vérité n’est ni dans le premier discours, ni dans le second. Elle est sans doute quelque part entre les deux et varie d’une région à l’autre, et plus encore d’un milieu à l’autre.