Commentaire de Octave Lebel
sur Les Français qui voteront Macron porteront la responsabilité du « Chaos général »


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Octave Lebel Octave Lebel 3 mai 2021 14:52

N’oublions pas l’essentiel parce qu’il y a quand même quelques sérieux problèmes en jeu  

● Sur quels outils de souveraineté (politique économique, fiscale, sociale, diplomatique) voulons-nous nous agir afin de décider de notre avenir et préserver nos intérêts. L’élection du pouvoir exécutif d’un pays est la seule porte d’accès aux instances de pouvoir exécutif et législatif de l’UE qui nous imposent leurs objectifs et cadres réglementaires et celle où les citoyens  d’un pays sont le moins mal représentés et pénalisés par la nature du scrutin. Le parlement européen issu d’un type de scrutin surréaliste étant une vitrine et le terrain de jeu des lobbies.

●Avons besoin ou non de toute urgence d’une restauration pour les citoyens d’une capacité de contrôle et de participation à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques ?

● Allons nous continuer de subir le rôle et l’influence d’une minorité de quelques pour cent qui tient sous sa séduction et sa coupe une autre minorité de 20 à 25% qui ne voit pas encore mais pressent que son confort sera aussi bientôt menacé ? Embarqués qu’ils sont comme passagers temporaires et sous condition dans la spirale de la concentration des richesses et des pouvoirs. Et que le prix à payer sera celui d’une démocratie surveillée, tenue en équilibre sur le fil entre la menace et la violence, régulée par le largage régulier des devenus encombrants. Faute de vouloir résoudre la contradiction de ce soi-disant ruissellement magique qui finira, c’est juré, nous disent les premiers par répartir équitablement le produit du travail. Sans lequel il n’y a ni production ni échanges de biens et services. Discours alarmistes ? Repassez-vous en tête les paroles de nos dirigeants depuis 20 ou 30 ans. Et examinez ce qu’il s’est passé en fait.

● Allons-nous nous laisser berner par le recours à une référence supranationale de nature à tout résoudre (il y a même de l’argent magique d’un coup, c’est dire) mais surtout à endiguer les aspirations démocratiques, l’expression et le vote des citoyens et brouiller les enjeux économiques et sociaux ?

● Allons-nous enfin élaborer de nouvelles institutions pour notre pays quand maintenant la figure d’un président (rôle politique clé dans l’architecture rafistolée de notre système politique) surgit d’une comédie électorale pour sitôt élu être contesté dans sa légitimité.

Ceci ne peut que nous mener plus ou moins vite à une guerre civile larvée ou ouverte et à une crise institutionnelle majeure dont personne ne veut parce que ce sera l’abaissement du pays (déjà bien entamé) au détriment de chacun et l’écroulement de notre place dans l’Europe et le monde. Nos amis italiens nous montrent le chemin. Ce n’est qu’une question de temps et donc pourquoi attendre en laissant se dégrader un peu plus la situation ?

 


Voir ce commentaire dans son contexte