Commentaire de babelouest
sur Les limites du langage
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A ma sauce :
VIE DE FEMME
Nous étions, tous les deux, comme doigts de la main,
Chaque jour, chaque nuit, sans penser à demain.
Ton sourire, parfois, illuminait ma vie,
Mais souvent ton regard était, de douleur, flétri.
.
De ton lit résonnaient les appels déchirants
Pendant que, tristement, me parlaient les enfants.
Leur soleil enchantait malgré tout nos journées,
Et grâce à eux, sans doute, avançaient les années.
.
Doucement, ton étoile éclairait l’avenir,
Et quand je te massais, s’étalait ton sourire.
De projets ton esprit débordait sans flancher,
.
Toutes joies, toutes peines à leur place avançaient,
Du passé douloureux les limites traçais,
Et un jour, accomplie, ta vie s’en est allée.