Commentaire de I.A.
sur La mortalité en Europe : l'urgence d'arrêter la psychose


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I.A. 17 juin 2021 19:32

Très beau travail.

Mais... il était une fois une peuplade qui préférait la vision de loin, à la réalité de près. Ils se firent construire des belvédères face à la mer, face aux pics enneigés, face aux grandes forêts, face aux paysages urbains  mais sans jamais aller se baigner, sans jamais grimper les chemins de montagne, sans jamais se promener dans les grandes forêts, et sans jamais déambuler dans les dédales de leurs conurbations. Dans la foulée, bien entendu, ils se firent également construire des appareils capables de leur montrer la vie du dehors, sans jamais avoir à mettre le nez dehors. Des appareils capables d’exhiber tout et bien plus encore, les plus grands secrets comme les pires catastrophes, sans avoir à bouger de leur canapé...

Ils préféraient voir tout cela à distance, du haut de leurs belvédères et appareils individuels, ayant l’impression de tout pénétrer du regard et de l’esprit, l’impression flattée de ne rien négliger, sans avoir aucun effort à faire.
Cette télé-vision devint petit à petit leur seule réalité et leur unique référence. Tout ce qui était dit, montré et suggéré à la télé-vision, c’était la réalité vraie et incontestable, la vérité suprême et unique.
C’est ainsi que les hommes devinrent aveugles, crédules, dociles et faibles. Ils furent traités comme des gnomes par les journalistes, les politiques et les scientifiques, qui se rirent d’eux à longueur de temps, s’amusant à leur faire peur, à leur raconter et à leur montrer des âneries... pour finir par les maltraiter, les culpabiliser, et les rendre malades au point de tuer les plus faibles, les plus vieux et les plus crédules d’entre eux.


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