@l’auteur
@ticotico

« Lorsqu’un chef de service de l’hôpital d’Arcachon annonce très fièrement un bond des cas dans son service et explique être passé de 2 à 3 patients en une semaine [...] »

Ne parlez pas trop vite, s’il-vous-plaît : les personnels sont en vacances, donc ils ont obligation de fermer des lits d’hospitalisation comme de réanimation...

Je vous dis ça, parce que je me souviens très bien avoir compté plus de patients non intubés-ventilés, que de patients mis en coma chimique, dans l’une de nos réas provisoires.

Par ailleurs, n’oubliez pas que les gen ne meurent plus à domicile, mais bien à l’hôpital : il suffit donc de les mettre en réanimation et de leur trouver un variant covid...
Les proches, qui ne savent plus du tout ce que c’est que de faire manger (fausses routes), de toiletter (escarres), de masser et mobiliser (thrombus, phlébite) un mourant, ne comprennent même pas qu’il s’agit d’acharnement thérapeutique : ils s’attendent à ce que nous les sauvions et refusent de les laisser partir... Voilà pourquoi les « malades-covid » sont aussi concrets que les « décès-covid ».

En d’autres termes : par définition, les hôpitaux sont des « viviers de victimes de la covid », si vous me passez l’expression. Surtout si l’on sait que SARS-CoV-2 n’est absolument pas le premier coronavirus que l’homme rencontre, contrairement à ce qu’ils ont prétendu.

Donc soit Macron est complètement con, soit c’est un fou dangereux. Quant aux médecins et aux journalistes, ce n’est même plus la peine d’en parler...