@Francis, agnotologue
Les techniques « géniques » sont effectivement en plein développement dans le domaine médical, mais ce n’est pas entièrement nouveau, notamment le « vecteur viral » adapté par OGM était déjà utilisé pour des vaccins, et l’usage d’ARNm a été développé depuis des années avant l’actuel déploiement.
J’avais initialement des inquiétudes et réticences comme la plupart des gens et de bien des experts y compris mainstream (comme Fischer ou Caume), puis au vu des études (il y a eu une plus grande transparence sur les dossiers FDA, les protocoles d’expérimentation, etc) et des retours de terrain suite à l’utilisation par des pays pionniers (USA de Trump, UK de Bojo, etc.), cela m’a paru convaincant.

Je suis d’accord sur la difficulté d’avoir des mesures vraiment significatives d’efficience (efficacité par rapport aux efforts et effets induits) dans le cadre de vagues épidémiques disparates selon les régions et périodes, et pour les différents profils de personnes. Mais il apparait que l’effet sur les « personnes à risque » est fortement positif (moins de cas d’hospitalisation et décès par rapport à la circulation générale du virus).
Ce sont ces populations qui, du fait d’un état général plus fragile et d’immunité personnelle affaiblie ont le plus besoin d’un « entrainement préalable » de leur système immunitaire.
Reste l’inconnue de la durée d’effet, qui devrait pourtant avoir été suivie de près par tests sérologiques ciblé antispike périodiques sur les personnes ayant participé aux tests phase 2/3 et sur les premiers vaccinés depuis déjà plus de 8 mois. Là, on a un manque de transparence.

A propos des considérations de business et de marché, je ne suis évidemment pas naïf, on voit comment les labos et leurs relais poussent à la roue pour une vaccination de masse, tout en augmentant leur marge (la campagne contre le produit Astrazénéca vendu à prix coutant étaient peut-être orchestrées, même si l’échec en Afrique du sud a eu un impact majeur).
Ceci étant, d’autres labos évincés du marché du vaccin cherchent des voies thérapeutique curative, pour l’instant sans produit nouveau (pas facile pour les maladies virales).