@sylvain

D’énormes dérives socio-politiques ont dores et déjà été validées depuis plus d’un an et demi, et non seulement ça ne s’arrête pas, mais ça s’aggrave.

Ces dérives, si elles demeurent valides pour « ce-type-de-crise », alors nous finiront tous enfermés telles des bêtes dans un zoo, tels des inutiles, ayant juste le droit de manger, boire et dormir.

Et un jour, une partie de la population sera « escamotée », d’une façon ou d’une autre, pour une raison ou une autre. Puis un autre jour, une autre partie de la population sera escamotée à son tour…

Parce que les pires moments de l’Histoire Humaine, ont toujours débuté par ce type de dérives, avec ce type-de-crise.

« En l’occurrence, inutile de recourir aux grands moyens pour transformer Monsieur tout-le-monde en monstre  : il suffit de redéfinir progressivement l’identité du groupe à préserver, et celle du groupe à exclure, dans un édifice en apparence rationnel, logique, accepté collectivement comme une nouvelle réalité. Ensuite, comme le rappelle l’intitulé du dernier chapitre, «  tout est possible  »… » (Jean-François Marmion, scienceshumaines.com).

En l’occurrence, Monsieur-tout-le monde sera déjà bien occupé à survivre de son côté (canapé-télé-bouffe-vacances estivales). Donc Monsieur-tout-le-monde analysera la situation comme réelle. Or « quand les hommes interprètent les situations comme réelles, celles-ci sont réelles dans leurs conséquences » (Harald WELZER).

Et pour sûr, quand tous les petits Monsieur-tout-le monde comprendront que leur tour de disparaître est proche, il sera trop tard.