Commentaire de Christophe Claudel
sur Bernard au tapis – La fin d'un symbole de la Mitterrandie
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@yakafokon : Votre commentaire rouvre un débat inépuisable
sur la corruption des élus et des élites, et la collusion déjà
ancienne sous la Ve République comme ailleurs dans le monde
entre les politiques, le monde des affaires et ceux qui le contrôlent, et le
monde des médias.
Une dérive dont Macron représente bien évidemment l’apothéose en France, et l’aboutissement
d’une stratégie de conquête de tous les pouvoirs vieille de plusieurs siècles par
ces mêmes élites. Un projet qui s’appuie notamment sur la corruption financière,
la destruction progressive des états-nations, et l’entrisme politico-financier
à tous les échelons décisionnels.
Une stratégie dont l’un des effets les plus manifeste est la confiscation de la
démocratie dans une idéologie « progressiste » mensongère. Une
démocratie largement fictive en France car elle n’a jamais vraiment existé en
tant que gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple au cours
de notre Histoire. Ou plutôt sa caricature obscène sous les traits d’une
« démocratie mondiale » et du Nouvel Ordre Mondial prophétisés par
Attali et appelé de leurs vœux par tous les Présidents successifs depuis Sarkozy.
Avec cette référence permanente et frauduleuse aux « Droits de l’homme »
pour mieux asservir les peuples.
Cette corruption affairiste puis financière culmine aujourd’hui
dans une nouvelle forme de dictature totalitaire, mondialiste, ploutocratique,
ultralibérale, inégalitaire, technosécuritaire, sanitaire, transhumaniste et
eugéniste qui se met en place selon les objectifs du Great Reset grâce à l’épidémie
de Covid dans le monde.
Tapie était apparu au moment précis où devenait évident ce glissement vers des
institutions et des pratiques politiques décomplexées dictées par les milieux
d’affaires. Et où l’idéal démocratique des Lumières incarné par la République gaullienne
s’est vu confisquer progressivement par les lobbies économiques et les élites
financières qui l’ont instrumentalisé, dénaturé et vidé de son sens à leur
avantage.
Des lobbies qui manipulent les suffrages, repèrent et achètent les élus, financent
tous les partis, les campagnes, les médias qui les soutiennent et les élections
ont fait de la politique et du système électorale un simple spectacle pour
occuper les masses. Ce sont eux qui ont hissé ce Pinocchio de Macron au sommet
de l’Etat de 2014 à 2017. Avec des méthodes de corruption d’une ampleur et d’un
cynisme inégalés pour servir leurs intérêts exclusivement et dicter au nouveau
prodige des médias un agenda précis : neutraliser totalement la vie politique
en France, l’alternance et le débat démocratique, en siphonnant les partis de
gouvernements dans un nouveau parti fantoche à la botte du pouvoir financé par
les lobbies, décrédibiliser tous les adversaires politiques grâce au contrôle
des médias et quelques affaires opportunes (comme l’affaire Fillon), neutraliser
tous les contre-pouvoirs, subordonner les pouvoirs législatif, judiciaire et
médical au pouvoir exécutif, abandonner ce qui reste de souveraineté nationale
à Bruxelles et aux tribunaux privés (avec l’application du TAFTA), déréguler
davantage les échanges et les flux financiers, augmenter la dette la France
durant le Covid bien au-delà des critères de convergence budgétaire européenne,
de façon à pouvoir un jour mettre la main sur l’épargne des Français au
prétexte de rembourser la dette, démanteler nos entreprises stratégiques comme
Alsthom, SNCF, EDF, et même celles qui sont largement bénéficiaires comme
Aéroports de Paris, démanteler et vendre par appartements à des entreprises
privées nos services publics, notre système de protection sociale, notre
système d’assurance retraites, chômage, santé, une partie des services
régaliens de maintien de l’ordre, de défense et de surveillance, permettre à de
fonds d’investissement privés étrangers comme BlackRock, ou des cabinets de
conseil stratégique corrompus comme McKinsey de définir la politique sociale et
sanitaire de la France, multiplier les conflits d’intérêts d’envergure entre
l’Elysée, LREM, tous les ministres des gouvernements Philippe et Castex et les
lobbies pharmaceutiques, les banques, les grands investisseurs privés, etc...
Avec un mépris affiché pour le peuple et ses représentants, pour la France et
sa culture. Et avec comme rançon du cynisme la crise des Gilets jaunes, les
violences policières, les libertés les plus essentielles supprimées sous prétexte
de résoudre une crise sanitaire bidon, le pass sanitaire et la vaccination
obligatoire imposés à tous pour inaugurer une nouvelle ère de surveillance de
masse... On connaît la suite, même si le pire reste à venir.