@Ouam (Paria statutaire non vaccinné)
Concernant la position de Caume (dans la vidéo), elle a évolué parce que la situation a également évolué :
-D’une part les variants delta puis omicron ont pris le relai, plus divergeants par rapport à la souche initiale et plus contagieux (prolifération virale nettement plus importante et rapide dans les voies respiratoires supérieures),
-D’autre part le recul sur la durée montre une décroissance plus rapide que prévue de la présence d’anticorps actifs, que ce soit après infection ou après vaccination (ceci dit, on avait déjà constaté des réinfections dans des populations ayant été précédemment infectées, notamment au Brésil et en Afrique du sud).
Donc le vaccin est à ce stade peu efficace contre la contamination, à moins de rebooster la production d’anticorps par un ’rappel’ tous les trois ou quatre mois, ce qui n’est pas soutenable (c’est alors davantage de la re-stimulation que de l’immunisation).
La conclusion est qu’effectivement la propagation ne peut pas être imputée essentiellement sur les non-vaccinés. La vaccination ne réduit que peu la propagation (mais réduit plus significativement la proportion de cas graves).

Il semble du reste que les autorités médicales ne cherchent plus à enrayer la propagation d’omicron, mais juste à la ralentir pour réguler la pression hospitalière (même si omicron est moins virulent, comme la moitié de la population sera atteinte, selon l’OMS, il y aura des cas entrainant hospitalisation). On entend de plus en plus parler d’immunisation de masse par ce variant.

PS : je n’ai pas recherché dans les articles anciens, mais effectivement, à plusieurs étapes, des études israéliennes avaient montré des lacunes dans l’efficacité des vaccins. Cela ne les a pas conduit à y renoncer, mais plutôt à forcer la marche des « rappels » (ils en sont à la quatrième dose !).