Commentaire de Eric F
sur Omicron BA.1 et BA.2 ; la nouvelle donne épidémique et l'avenir éclairci


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Eric F Eric F 27 janvier 2022 10:04

@Captain Marlo
Vous avez raison de parle d’épidémie de cas, tant la proportion de personnes testées positive sans symptôme ou avec des symptôme très mineurs est élevé. On atteint des « taux de positivité » astronomiques, actuellement 28% des testés, cela n’a plus aucun sens, des résidus viraux se trouvent partout.

En fait, le test de dépistage peut être justifié pour deux choses :
-soit en phase de commencement épidémique à isoler des clusters pour éviter de propager dans le reste du pays (la recherche de cas contacts a alors un sens),
-soit pour « lever le doute » concernant l’affection de gens symptomatiques.
Mais s’il s’agit de « mesurer la propagation », il suffirait de tester chaque semaine un échantillon de 1000 personnes et voir la proportion.
On gaspille des milliards d’euros en faisant plus d’un million de tests par jour, qui seraient mieux utilisés à rémunérer davantage les soignants et relever l’attractivité des emplois hospitaliers, en cours de désertion.

Concernant le « rappel » (ou plutôt « booster »), effectivement il n’offre pas d’intérêt sanitaire hormis pour les personnes fortement immunodéprimés, surtout face à des nouveaux variants moins virulents mais dont la transmission n’est plus contrôlable par le vaccin.

PS : On a un problème de comptage des hospitalisations « avec covid », où 30% des patients ont été hospitalisés pour une autre cause (26% à mi janvier, soit le double de ce qu’il était l’an dernier, car désormais la circulation virale est considérable). Concernant les ’’soins critiques’’, ceux concernant le covid sont spécifiques et la distinction est plus nette (environ 10%). C’est pour ça que le chiffre des hospitalisations monte, alors que celui des ’’soins critiques’’ décroit lentement (lié souvent au delta).


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