@mmbbb

Pour etre un parti il faut adhérer à ses idées, son programme, ... 

L’abstention est utilisée à toutes les sauces, si on a perdu c’est à cause de..., si l’abstention avait été moindre on aurait eu plus de députés, etc ... Chacun y va de récupération d’un phénomène d’une grande complexité.

Je ne suis pas un spécialiste mais il est indéniable que les raisons sont multiples. Il ne s’agit pas d’un corps homogène dont on pourrait dresser le portrait robot. Entre le désintérêt complet et l’abstention « active » je crois qu’il y a des motivations les plus diverses.

Après je laisse aux sociologues et autres le rôle de l’étudier. J’ai trouvé cela sur le site du conseil constitutionnel : Abstention : défaillance citoyenne ou expression démocratique ?,

Un extrait qui dit bien mieux que moi ce que j’ai voulu exprimé ici

Les abstentionnistes ne constituent pas un bloc homogène, ni du point de vue sociologique ni du point de vue politique. En France, les travaux consacrés à l’abstention ont montré sa diversité soit en l’associant à un manque d’intégration sociale, soit en privilégiant son instrumentalisation politique, soit encore en la considérant comme l’expression d’un comportement stratégique ou rationnel propre au contexte d’une élection donnée. D’une façon plus large, elle s’inscrit dans une évolution plus globale de redéfinition d’un nouveau modèle de citoyenneté et de nouvelles formes de politisation et d’expression démocratique.