Commentaire de Séraphin Lampion
sur Keremma, ou l'étonnante histoire d'un projet de « phalanstère » breton
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Godin lui, avait créé un familistère qui porte son nom du côté de Bruxelles et un autre à Guise, dans l’Aisne.
Le but n’était pas « d’enrichir les pauvres sans appauvrir les riches », mais de donner à son personnel ce qu’il appelait « les équivalents de la richesse » en créant des oasis utopistes protégés de la jungle du « sruggle for life ».
On trouve le même genre d’idéalisme dans les délires de Le Corbusier avec les « Cités Radieuses » de Briey et de Marseille (la maison du fada).
Les habitants de Saint-Dié (dans les voges) ont miraculeusement échappé à un projet de reconstruction de leur ville après sa destruction en 1944 : Le Corbusier avait présenté pour loger les 14000 habitants dans trois tours, villes verticales équipées de tous les services sociaux, scolaires et sanitaires, au sein d’un grand parc.