Commentaire de eau-mission
sur La physique de la conscience
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@Gollum
Je n’ai revu l’enregistrement qu’à partir de la 44ème minute.
J’ai entendu moultes fois Connes dire que dans un monde décrit sur la base d’espaces où les opérations entre éléments sont non-commutative, on ne voit plus le temps comme le commun des mortels. Faut-il, pour ressentir cette révolution, être capable de suivre la construction rigoureuse en amont ...
Pour ceux qui doivent s’arrêter faute de capacités aux premières étapes de ces constructions, reste à lui faire confiance. Sibony, lui, peut suivre et il a l’air d’accord.
Je n’ai pas vu qu’ils cherchent à donner une définition de « libre-arbitre ». Ils s’embarquent dans des comparaisons entre fibrés et feuilletés. Ces mots donnent juste une idée de ce qui les préoccupe.
Il en ressort que le concept habituel du déterminisme ne tient pas dans leurs élaborations savantes. Ce concept, c’est que la réalité pourrait être décrite comme le produit cartésien d’un « état du monde » (par exemple la répartition de l’énergie dans l’espace infini usuel) par la variable temps.
Ce que je crois des mathématiques et de ses acteurs, c’est que les théories expriment le travail que fait le cerveau sur les perceptions qu’il reçoit. Il les range comme il peut. Il n’y a pas vraiment d’objet mais des relations entre objets. Par exemple, un groupe est défini par sa table d’opérations, quels que soient les éléments qui font l’objet de ces opérations.
Pour expliquer le fonctionnement des réseaux de neurones (imprédictible) on donne l’image d’une bille se déplaçant sur une surfaces à bosse et trous, poussée par un impulsion de départ, et qui finit par se stabiliser dans un trou, pas forcément le plus profond. En reprenant l’image pour le cerveau associatif, j’imagine que l’impulsion de départ serait nos perceptions, le plan l’ensemble des neurones, et le trou une configuation des neurones capable de « digérer » les perceptions (une théorie, un modèle). Jusqu’à ce qu’une nouvelle perception inassimilable vienne relancer la bille. Dans le cas présent : l’intrication quantique.
Si vous avez un compte rendu différent du dialogue Sibony-Connes, donnez-nous le sans hésiter. Le mien ne prétend pas être fidèle.