Commentaire de Étirév
sur Macron prétend qu'en l'élisant, les Français ont approuvé le recul de l'âge de la retraite


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Étirév 12 janvier 2023 13:43

« Macron prétend qu’en l’élisant, les Français ont approuvé le recul de l’âge de la retraite »
Et il a raison, puisque c’est le principe même de la « démocratie », que l’on définit comme le gouvernement du peuple par lui-même, et qui légitiment, grâce au leurre du « suffrage universel », toutes les actions à venir de ceux qui les gagnent.
Les français n’ont pas encore compris que ce régime permet aux ambitieux les plus rusés ou les plus forts de s’emparer du pouvoir en se servant du suffrage universel comme paravent, mais en le méprisant quasi ouvertement dans les « discussions secrètes » d’où dépendra le sort de la Nation. Beaucoup de gouvernés s’imaginent donc qu’ils disposent du pouvoir parce qu’on leur donne un bulletin de vote et qu’on parle de suffrage universel. Mais ils s’aperçoivent bientôt que le système fonctionne à l’encontre de leurs vœux, car le véritable pouvoir échoit de façon opaque, anonyme, à ceux qui financent les partis politiques.
On comprend, alors, pourquoi le pouvoir politique se fonde volontiers sur l’ignorance du peuple et s’accroît d’autant que les esprits sont faibles, les gens incultes.
Rappelons comment, dès son élection en 2007, Sarkozy s’est assis royalement sur le « NON » des français au référendum sur le Traité Constitutionnel de 2005, en validant directement lui-même (s’était plus vite fait) le Traité (scélérat) de Lisbonne, sa copie quasi-conforme. A sa décharge, rappelons que c’était prévu dans son programme, mais les moutons qui ne lisent pas préfèrent les slogans marketing démagogiques du type « Travaillez plus pour gagner plus » (ce qui est, ici, si l’on reflechit 2 secondes, un pléonasme).
Arrivé au pouvoir suprême en 1969, après la démission de Charles de Gaulle, Georges Pompidou, ex-employé de la banque Rothschild comme Emmanuel Macron, pond la loi du 3 janvier 1973, également appelée « loi Pompidou-Giscard » ou encore « loi Pompidou-Giscard-Rothschild », qui modifie les statuts de la Banque de France et donne le coup d’envoi d’une dette qui n’aura de cesse d’augmenter exponentiellement et, ainsi, de vampiriser toutes les richesses nationales produites. Aussi, depuis 1974, plus aucun budget de l’état n’a été à l’équilibre.
Deux ans après sa prise de fonction à l’Élysée en 1981, François Mitterrand trahit tout son programme en prenant le « tournant de la rigueur ».
Élu à la Présidence de la République en 2017 puis en 2022, résumons le 1er quinquennat de celui qui a osé dire « il n’y a pas de Culture Française » avec cet extrait du livre de Valérie Bugault, « Les raisons cachées du désordre mondial », dans lequel, au chapitre « La France est-elle réellement un État socialiste ? », il est écrit : « Dans l’objectif de hâter sa prochaine disparition volontaire, les autorités politiques en charge de la France relaient avec zèle, voire même anticipent, l’agenda mondialiste consistant à appauvrir matériellement, physiquement et moralement la plus grande masse des gens peuplant la planète au profit de quelques usurpateurs, véritables escrocs économiques qui ont, aujourd’hui, pris l’ascendant sur les pouvoirs politiques des États. La politique généreusement appliquée sur le territoire français est « globaliste » ; elle fait, à ce titre, fort peu de cas des petites gens et des petites et moyennes entreprises pour, au contraire, laisser la part du lion aux multinationales et à leurs propriétaires anonymes. En conclusion, la France qui n’a aucune politique, et encore moins de politique socialiste, dans le sens « social » du terme, est en revanche l’un des principaux fers de lance de l’agenda globaliste, lequel prospère sur le développement de la misère humaine. »
Ainsi, nous assistons, périodiquement, à l’« humaine comédie » des élections où le citoyen « souverain », « libre » et « indépendant », vote et s’agite pour la gauche, la droite ou le centre, alors qu’en réalité il baigne à son insu dans les idées massifiantes de cosmopolitisme et dans l’indifférence pour toutes les valeurs, poison qu’il absorbe en doses toujours plus grandes jusqu’à l’engourdissement de son esprit ; pauvre pantin qui se déplace dans le cercle tracé préalablement par des meneurs occultes, avec tout ce que cela comporte, et dont témoigne tragiquement la quotidienneté européenne et même mondiale.
Nous vivons en pleine tartufferie institutionnelle


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