@Krokodilo, @Bendidon
Il est en effet probable que les populations de Crimée et des territoires séparatistes confirmeront, en cas de consultation sous contrôle international, leur choix de rattachement à la Russie. Non pas que les habitants ne se sentaient pas ukrainiens il y a encore dix ou quinze ans, mais dans un cadre national qui n’était alors pas aussi hostile à la russité. Le fossé s’est creusé depuis 2014.

Pour autant, cela n’implique pas que le reste de l’Ukraine, incluant même des populations russophones, soit vouée à l’éclatement ; le sentiment patriotique s’accroit dans un pays qui se bat pour sa souveraineté. Beaucoup de pays de la région comportent des communautés ethno-linguistiques minoritaires, sans éclater pour autant (Roumanie par exemple).