a@NICOPOL
Le concept droite /gauche n’a rien de factice, c’est une échelle de mesure politique. A gauche l’intérêt collectif prime, à droite, c’est l’intérêt privé, pour schématiser. On peut ajouter un certain nombre de critères sociétaux. La négation d’un clivage gauche/droite est typique de la pensée unique. Sauf qu’il ne faut pas écouter ce qu’affiche les partis : Macron est de gauche pour certains alors qu’il ne l’a jamais été, pas plus que Hollande, qui a fait du PS un parti de droite molle. Macron se dit centriste mais c’est faux, il est de droite tendance autoritaire, comme LR, d’où leur entente depuis 2017. Le RN n’est pas d’extrême droite fasciste tant qu’il ne supprime pas les institutions parlementaires, mais il est à droite, extrême est aujourd’hui discutable. Pour revenir au fascisme, il ne s’inscrit pas dans un schéma démocratique horizontal effectivement puisqu’il est uni-autoritaire. Il peut se retrouver n’importe où perpendiculairement à la ligne gauche/droite, comme avec Macron, en pleine rupture démocratique, méprisant avec l’accord de la classe politique française dirigeante (Larcher, Fabius, par exemple) de tous bords, les Institutions et la Constitution. Donc la Véme République. Il est en premier anti-républicain, au sens français du terme république. D’où son amour pour l’Europe, institution non démocratique et « machin » institutionnel opaque. Et son désir de fédéralisme, avec un pouvoir central non-élu mais nommé par une « élite » (?), façon Europe actuelle, mais pas USA où le président n’a pas le dernier mot. C’est une forme de fascisme, d’accord avec vous. Et il l’assume sans complexe depuis longtemps. Son soutien sans faille à l’Ukraine en est aussi une preuve puisque ce pays est dirigé par un fasciste soutenu par des partis ouvertement fascistes avec lequel il n’hésite pas à s’afficher sans retenue, comme si il ne le savait pas. J’ajouterai qu’il n’est pas une lumière en plus, un homme intelligent saurait imposer sa vision politique sans dévier vers le fascisme.