A propos de l’absence de dette publique sous les présidences de Gaule et Pompidou, c’est juste que les budgets étaient en équilibre.
Sous la quatrième, l’état sur-utilisait les facilités de la BDF, cela affaiblissait la monnaie, si bien qu’à la fin de la quatrième république la France s’apprêtait à recourir au FMI.
De Gaulle, à son arrivé en 58, a fait un plan de purge : baisse de dépenses, hausses d’impôts, dévaluation, emprunt auprès du public (Pinay). La purge faite, la prospérité a pris le relai.

Le vrai problème après 73, ce sont les plans de relance suite aux chocs pétroliers, financés par le déficit donc l’emprunt (une part BDF plafonnée, et le reste auprès du privé (*)). Cela devait être une situation exceptionnelle mais la crise a perduré, et la dette se recreuse à chaque rebond de crise. Macron est le recordman.

(*) référence ’’La loi de 1973 a-t-elle obligé l’Etat à emprunter sur les marchés financiers ? Non, la Banque de France a pu concourir directement au financement de l’Etat jusqu’en 1993’’