Commentaire de SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
sur Taux : la BCE répète ses fautes de 2008 et 2011


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Les problèmes bancaires américains annoncent la fin du système de réserve en dollars

Tous les commentateurs en fait s’accordent sur certains diagnostics 1) ce n’est pas la crise des prêts hypothécaires de 2008, c’est la crise du système hégémonique du dollar mis en place en 1971 base de l’impérialisme. Simplement ce n’est pas la crise de l’hégémonie occidentale, c’est un mode de production qui a eu une durée assez courte de 500 ans qui ne peut plus porter le développement des sociétés et devient une entrave contre laquelle les êtres humains sont contraints de se débattre. 2) Les États-Unis en crise de paranoïa sont convaincus d’être victimes de l’hostilité de plus en plus générale, une sorte de complot imaginaire qui se regrouperait derrière la Chine alliée à la Russie, mais c’est d’eux-mêmes qu’ils sont victimes à la manière dont on voit le pouvoir, leur pouvoir celui de Macron en France créer les conditions du désordre pour tenter de réprimer, nous mener à la guerre de tous contre tous. « Le plus grand danger pour l’hégémonie du dollar et le pouvoir stratégique qu’il confère à Washington n’est pas l’ambition de la Chine d’étendre le rôle international du RMB. Le danger vient de l’épuisement du mécanisme financier qui a permis aux États-Unis d’accumuler une position étrangère nette négative de 18 trillions de dollars au cours des 30 dernières années », c’est-à dire un des « monopoles » le dollar, l’autre la principale force armée est de même nature. Face à cette folie, le reste du monde s’écarte prudemment. La crise bancaire n’est pas un problème de qualité du crédit, mais découle plutôt de la tâche désormais impossible de financer la dette extérieure sans cesse croissante des États-Unis.

Danielle Bleitrach

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par David P. Goldman

Le système bancaire américain est en panne. Cela ne présage pas d’échecs plus médiatisés comme le Credit Suisse. Les banques centrales maintiendront les institutions moribondes sous assistance respiratoire.

Mais l’ère des réserves basées sur le dollar et des taux de change flottants qui a commencé le 15 août 1971, lorsque les États-Unis ont rompu le lien entre le dollar et l’or, touche à sa fin. La souffrance de l’agonie sera transférée des banques à l’économie réelle, qui aura faim de crédit.

Et les conséquences géopolitiques seront énormes. La saisie du crédit en dollars accélérera le passage à un système de réserves multipolaires, avec l’avantage du RMB chinois en tant que concurrent du dollar.

L’or, la « relique barbare » abhorrée par John Maynard Keynes, jouera un rôle plus important parce que le système bancaire en dollars est dysfonctionnel et qu’aucune autre monnaie – certainement pas le RMB étroitement contrôlé – ne peut le remplacer. Aujourd’hui, à un prix record de 2000 $ US l’once, l’or devrait encore augmenter.

Le plus grand danger pour l’hégémonie du dollar et le pouvoir stratégique qu’il confère à Washington n’est pas l’ambition de la Chine d’étendre le rôle international du RMB. Le danger vient de l’épuisement du mécanisme financier qui a permis aux États-Unis d’accumuler une position étrangère nette négative de 18 trillions de dollars au cours des 30 dernières années.

L’institution phare de l’Allemagne, Deutsche Bank, a atteint un plus bas historique de 8 euros le matin du 24 mars, avant de remonter à 8,69 euros à la fin de la journée, et sa prime de swap sur défaut de crédit – le coût de l’assurance sur sa dette subordonnée – a grimpé à environ 380 points de base au-dessus du LIBOR, soit 3,8%............................


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