Commentaire de Enki
sur Gauche républicaine, émeutière ou révolutionnaire ?
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@chantecler
Je sais que vous rejetez de Gaulle, moi c’est l’inverse (je l’ai « compris » sur le tard). Nous ne sommes pas de la même génération, c’est peut-être une explication.
Mitterrand a fait le 3ème larron, justement, après Reagan (élu en 1980) et Thatcher. C’est même lui qui a répandu le neolibéralisme dans toute la CEE.
Pour éviter un développement, cet article l’explique très bien :
https://www.nouvelobs.com/economie/20110916.OBS0537/la-gauche-francaise-pionniere-de-la-deregulation-financiere.html
Delors, placé par la Mitte a été le père du traité de Maastricht, l’ordolibéralisme qui y est inscrit (la concurrence libre et parfaite) est la forme la plus corrosive du néolibéralisme, même les Etats-Unis ne font pas ça, ils sont protectionnistes en loucedé.
Mitterrand a recruté Tapie, quand même : le downsizing, l’argent facile, même la droite de l’époque n’aurait pas osé s’afficher avec un tel ministre.
Alfonse Allais a prêché dans le désert mitterrandien quand les industries Françaises ont été délaissées, refourgués aux Chinois « qui ne savent pas inventer, juste imiter ». Parce-que la France était à la pointe de la technologique et allait investir dans le tertiaire supérieur, les « produits à haute valeur ajoutée ». Arf : le chômage a explosé, les « nouveaux pauvres » sont apparus au nouvel acronyme « SDF », il y a d’autres cerveaux dans le monde que ceux Français.
Mais voilà : comme il avait la pancarte « socialiste », il pouvait faire tout l’inverse, ce n’était pas grave, puisqu’il était so-cia-liste. « Tonton, laisse pas béton », avec le langage à Jack Lang, la culture « socialiste », celle du tag partout, du rap et du verlan : c’était « la nuit à la lumière ».
de Gaulle, c’était « si je suis élu, c’est moi qui fais, si vous n’êtes pas contents, vous le dîtes » : 5 réferendums (+ celui de la décolonisation de l’Afrique noire), deux démissions (et 5 attentats contre lui...).
Mitterrand c’était « je suis démocrate ». Après son programme intenable, il est resté accroché à l’Elysée jusqu’au bout pour faire l’inverse et les cohabitations.
Jean Guitton : Mitterrand était royaliste quand je l’ai connu. Il est toujours resté non pas royaliste mais royal. Il suffit de le voir faire trois pas dans l’espace, il est comme Louis XIV...
Il a été cagoulard activiste et à l’action Française. Il n’y a pas que le Pen qui était pote avec René Bousquet, l’organisateur de la rafle du Vel d’Hiv, Mitterrand le recevait à Latché pour ses repas, jusqu’à ce que ce soit très tardivement dénoncé par les médias.
Je pourrais allonger la liste, mais je ne veux pas être trop long. Il a toujours été un imposteur, (j’ai envie de dire une planche pourrie) seul le pouvoir l’intéressait. de Gaulle, non, il avait sa ligne et ne se trahissait pas, encore moins tous ceux qu’il représentait avec ses fonctions.