@ETTORE

quoi qu’en pensent les Américains, ils n’ont pas exactement le même problème que nous...

d’une part, la croissance démographique latino-américaine est modérée (transition démographique presque accomplie) et d’autre part la culture hispano-catholique (bien que dégradée par rapport à sa mère d’Europe) n’est ni très éloignée ni irréformable. En clair, les Latinos pour les Américains c’est un peu comme les Européens-de-l’Est pour nous... Ca reste gérable.

Alors que l’Europe fait face au sud à des civilisations historiquement, spirituellement et intellectuellement antagoniques (islam notamment mais aussi vaudouisme qui va croître numériquement désormais), très éloignées, irréformables, et avec une pression démographique incommensurable (4 milliards d’Africains en 2100 selon l’ONU).

Comme le dit Sarkozy : « en vérité, à l’échelle du siècle, la crise migratoire n’a pas encore commencé ». Et il n’a pas tort sur ce point.

La péninsule européenne est face à un questionnement historique peut-être sans précédent dans son histoire connue. Sans doute faut-il remonter aux invasions indo-européennes sur l’Europe à la préhistoire pour retrouver un tel défi démographique et culturel. L’avenir dira ce qu’il en est... Rien n’est écrit et les solutions pacifiques (mais fermes) existent.