Commentaire de Dudule
sur Sous les Macron-Trogneux la France à l'avant-garde du banco-centralisme


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Dudule 25 janvier 17:45

Banco-centralisme, je ne crois pas, pas la peine d’aller chercher bien loin. Financiarisation de tout et drainage de l’argent des Français vers la bourse et les « fonds de pension » par le larbin des banquier qu’est Macron. Libéralisation, thatchérisation, reaganisation. On est très en retard sur le plan des néolibs, un très mauvais exemple pour les peuples qui se sont déjà fait dépouiller, et donc Macron accélère.

Bien sûr, en passant, la collecte d’une journée de dividendes des feignasses parasites boursicoteurs, ça ne leur est probablement même pas venu à l’esprit.

Effectivement, ils sont en train de tout péter, de thatchériser la France à vitesse grand V.

D’ailleurs, on peut se demander si ces déficits publics qu’il faudrait à tout pris résorber ne serait à la fois exagérés (il semblerait que la situation soit moins pire que prévue) et voulus, comme prétexte à la destruction de la protection sociale. La bien connue stratégie du choc.

C’est que toutes ces retraites et toute cette sécurité sociale, ça fait une énorme, une colossale masse de pognon qui ne va pas dans la finance. Alors que si on pète tout, les gens seront bien obligés de se payer une retraite par capitalisation (miam miam tout ce pognon pour la finance) et des assurances privés. Et vous noterez que dans ce cas, le coup pour la société sera beaucoup plus élevé : un sous est un sous, privé ou public, et comme la protection sociale privée coûte beaucoup, beaucoup plus cher à la société (il faut bien que des parasites se payent des yachts et des jets privés au passage), au final, la facture est beaucoup plus élevée pour les ménages et l’économie.

Mais pour les néolibs, il y a deux sortes de pognon : le pognon public qui disparait de l’économie, et le pognon privé qui « crée des richesses ». Ce qui évidemment n’a aucun sens. Au contraire même, le pognon public est entièrement réinjecté dans l’économie, alors qu’une bonne partie du pognon privé disparait dans les marécages des paradis fiscaux et dans la spéculation boursière.

On vous parle du « coût » de la protection sociale. Bien. Mais les gens se payeront une protection sociale de toutes façons. Beaucoup plus cher si elle est privée.

Et le tour de passe passe suprême : compter la protection sociale dans les dépenses de l’État ! Forcément, les États qui n’en on pas ou très peu ont des dépenses publiques beaucoup plus faibles avec cette méthode de calcul. Et donc on peut vous répéter chaque jour que Dieu fait que les dépenses publiques en France sont trop élevées.... Malin. Mais les gens payent quand même leur protection sociale ailleurs...beaucoup plus cher. Et donc avec un poids plus important suer l’économie.

Dire qu’il y en a qui on cru que Macron était de centre gauche...


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