Commentaire de suispersonne
sur Le gouvernement israélien refuse toute enquête ... et cela se comprend
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L’holocauste est servi à toutes les sauces.
On voit ici parader, de façon abjecte et ridicule, de nombreux commentateurs qui dévoilent surtout leur besoin de s’identifier comme des accusateurs en chambre, sans aucune sincérité,
capables de refuser l’évidence de l’éternelle reproduction des schémas de la cruauté inter humaine,
incapables de reconnaître la similarité entre tous les génocides,
brandissant les chambres à gaz comme une exception unique qui ne pourrait jamais être dépassée,
et surtout furieux qu’on leur demande d’apprécier le génocide en cours dont se rend coupable le gouvernement israélien,
qualifié de « présumé innocent » … Quelle ignominie.
Voici un ancien commentaire du film « Le fils de Saul »…« Il est évident que le pathos nuit à la compréhension,
et que Lanzman aura été un artisan exceptionnel pour nous amener à un niveau de conscience plutôt approfondi.
La sidération, qui paraît légitime, et qui vous envahit en prenant conscience que l’humanité contient tout cela,
(je ne pense pas devoir nommer cela, justement, pour éviter de banaliser),
exige d’être soi même l’objet d’une lucidité et d’un doute absolus.
On se trompe lourdement avec « comment est ce possible ? », ou « plus jamais ça ? », ou « jugeons et condamnons ça ».
Parce que nous externalisons la cruauté humaine en dehors de nous, et espérons en être délivrés … à tort.
Chacun doit se poser la seule question qui vaille la peine.
Si j’étais né en Allemagne entre les 2 guerres,
ou au Cambodge dans les années 50, …, ou ailleurs (les situations de cruauté sont abondantes, et pas du tout en voie de disparition) ...
j’aurais pu être amené à faire quoi ?
Pour découvrir que ni l’éducation la plus élaborée, ni la religiosité la plus exacerbée, ne garantissent aucun progrès de la civilisation … et que la réponse n’existe pas … encore …
Mais aussi que ceux qui prétendent l’horreur disparue grâce à des mesures politiques sont des escrocs capables du pire, ce qu’ils prouvent abondamment dans tous les pays de ce monde. »
La seule attitude humaine possible est de se lever, seul face au troupeau, et déclarer : « Je ne suis pas d’accord ».
Comment devient on nazi ?Et d’abord, il faut situer le caractère international du nazisme.
Les atrocités sont une constante de l’histoire de l’humanité.
Les méthodes peuvent varier, mais c’est le résultat commun qui qualifie l’attitude des suprémacistes nazis : le besoin d’extermination.
Les massacres des temps anciens, certaines horreurs de la révolution française, les dérapages staliniens, ceux de pol pot, de mao, de certains rwandais, birmans, du likoud, … relèvent de ce même besoin.
Il faut comprendre que devenir nazi ne résulte pas du tout d’un enchaînement de circonstances, mais d’une prédisposition à la xénophobie et à la haine des autres.
La suite est un toboggan très glissant vers n’importe quelle horreur.
Il n’existe aucun degré intermédiaire.
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La distinction entre les leaders nazis, et le troupeau des populations effrayées qui obéissent, est totalement illégitime.
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Une masse incroyable de nazis convaincus s’est insérée sans difficulté dans une vie bourgeoise prospère par la suite.
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Avec la complicité parmi les vainqueurs de ceux qui voulaient exploiter des talents repérés, parfois pour les techniques de torture (Algérie, Argentine, Uruguay, Bolivie, Syrie, Égypte, ...)
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Il existe une minuscule minorité d’humains qui ont des principes, et sont capables de se mettre en danger (cf La Rose Blanche, dont bien peu se sentiraient capables de s’y joindre).
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Les troupeaux des populations des dictatures nazies SONT PARFAITEMENT AU COURANT de tout ce qui se passe, dès le départ.
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Aucun besoin des media qui n’en parlent jamais : il faut savoir que l’information pertinente se diffuse à très grande vitesse par le bouche à oreilles.
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Il leur suffit d’éviter de se représenter la boucherie, pour la supporter quand elle se présente de trop près, et y participer comme un simple exécutant obligé.
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L’armée allemande a directement et entièrement participé aux massacres, dont chaque soldat était au courant.
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Il y a eu très peu de résistances, et encore moins de refus d’obéir.
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Il y a eu très peu de chocs post traumatiques parmi les exécutants.
Bref, les morveux, mouchez vous.