Commentaire de Z
sur Energie : le « miracle » nucléaire s'évanouit
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« Y-a-t-il un bénéfice à une libération de CO2 lente par rapport à une libération rapide ? »
Assurément, oui ! En fait, le principal gaz à effet de serre d’origine anthropique, le dioxyde de carbone, a une « durée de vie » dans l’atmosphère de l’ordre du siècle (au-delà de ce délai moyen, il est dissous dans les océans ou transformé par la photosynthèse des plantes). Donc on a tout intérêt à étaler ces émissions sur plusieurs siècles.
Je renvoie encore une fois au site de Jean-Marc Jancovici, Manicore, qui a une page sur le sujet. L’enjeu de la réduction de la consommation des énergies fossiles est le suivant : « Toutefois il est encore entre nos mains d’avoir une évolution forte ou faible, un changement d’ère climatique ou peut-être une simple modification gérable de l’ère actuelle. »
Dans les différentes prévisions sur le réchauffement climatique en 2100, la fourchette d’imprécision (entre +2° et +7° en gros si je dis pas de connerie...) est due en partie aux différents scénarios d’émission envisagés.
Il n’y a donc aucune fumisterie (hélas ?) dans le discours de ceux qui parlent de réduire le taux de CO2 atmosphérique (et donc réduire le réchauffement climatique) en changeant nos habitudes énergétiques.