Commentaire de ichtus
sur Louis XVII, le portrait oublié


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ichtus (---.---.62.161) 3 avril 2007 16:29

Bel et bon article. Pauvre enfant. Si c’est d’un petit maître ou de l’école de Greuze ? c’est magnifique de toute façon.

Mais Maître Demian est bien péremptoire lorsqu’il prétend que « le reste est dur et naïf ». Pour ma part, je retrouve le même lumineux et vaporeux des yeux dans la bouche et le traîtement des cheveux. Il y a peut-être « cassure de rythme » entre le buste et le portrait lui-même. Mais il est constant que les maîtres confiaient le « reste » à peindre à leurs élèves, ayant eux-même réalisé le regard, ce « vaporeux liquide des yeux », le visage.

On « retrouve juste ce( regard) et les couleurs ». Mais, Demian, c’est énorme, cela, c’est tout Greuze !!

Quoi qu’il en soit, le plus émouvant est bien cette grande tristesse, cette faiblesse découragée, cette sorte d’absence, dans l’attitude et les traits d’un enfant vraiment martyrisé à qui l’on a fait dire des horreurs sur sa mère et à qui l’on demande encore de poser...

Monstrueux Révolutionnaires qui s’appuyaient sur des tortionnaires pareils. On a vraiment envie de chanter la Carmagnole après cet éclairage !

Pour ce qui est de l’identité de l’enfant, M. Mourey, vous ne soulignez pas la ressemblance flagrante avec ses parents : long visage fin et blond du côté maternel et mêmes yeux un peu rapprochés du père.

Très émouvant tableau. Merci à l’auteur de l’article.


Voir ce commentaire dans son contexte