jeudi 7 février 2019 - par rosemar

Rencontre avec un cinéaste : Jean-Jacques Annaud...

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Invité au Festival de la biographie, à Nîmes Jean-Jacques Annaud a évoqué sa carrière, son amour du cinéma : il fait d'abord ses armes en réalisant de nombreux films publicitaires...

 

Puis, ce sera, en 1976, La victoire en chantant, un premier film qui lui vaut l'oscar de meilleur film étranger. Dès lors, les nombreux projets de ce voyageur infatigable le conduiront aux quatre coins du monde, en Côte d'Ivoire, au Canada, en Argentine, en Allemagne, en Espagne, au Kenya, en Italie, en Écosse, au Vietnam, en Tunisie, au Qatar, en Mongolie...

Une vie passionnante vouée au septième art... Il raconte son parcours dans un ouvrage intitulé Une vie pour le cinéma.

 

De nombreux films du cinéaste restent gravés dans nos mémoires : La guerre du feu, L’ours, Le nom de la rose, L’amant, Sept ans au Tibet, Stalingrad…

Ces films sont devenus des classiques. 

 

Bien sûr, tout d'abord Le nom de la rose, adaptation d'un roman de Umberto Eco.

Magnifique film qui nous transporte au Moyen âge dans une abbaye bénédictine du Nord de l'Italie... Morts suspectes, mystère, angoisses... un polar médiéval qui célèbre le rire subversif, véritable danger pour l'église et les pouvoirs en place.

 

On se souvient aussi de La guerre du feu : une épopée préhistorique dont le thème central est le feu, ce symbole de la technique, et donc de la supériorité de l'homme sur les autres espèces.

Jean-Jacques Annaud nous livre, dans ce film, une conception de l’homme optimiste : ce dernier est un être de connaissance, en perpétuel progrès. La technologie lui permet de passer de l’ignorance au savoir. Ainsi, l'homme apparaît responsable : personne, ni rien excepté lui-même, ne peut le sauver.

Une des prouesses de Jean-Jacques Annaud est de réaliser un film sans réel dialogue : les personnages s'expriment dans un langage primitif.

 

Eh oui ! Le cinéma est avant tout un art de l'image et Jean-Jacques Annaud aime à nous le rappeler.

Quatre ans pour réaliser La guerre du feu !"Quand j'ai commencé le film, mes cheveux étaient bruns, quand je l'ai terminé quatre ans plus tard, ils étaient blancs..."

 

"J'étais enfin là où je voulais être dans un cinéma qui fait fi du dialogue, donc de la littérature, au profit de l'expression visuelle et sonore. J'avais envie de me plonger dans la communication non verbale, j'ai poursuivi dans cette voie avec L'ours et j'ai trouvé mon bonheur là-dedans..."

 

Jean-Jacques Annaud insiste aussi sur l'importance de la création au cinéma : dans son métier, il a pris des risques, il a cherché à innover et, en ce sens, il se présente comme un véritable créateur.

 

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2019/01/rencontre-avec-un-cineaste-jean-jacques-annaud.html

 

https://www.challenges.fr/cinema/la-guerre-du-feu-l-age-de-pierre-selon-annaud_552217

 

Vidéos :

 

Photo et vidéos : rosemar

 




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