samedi 20 novembre 2010 - par Kenza Demi

11ème clap du Festival du Film méditerranéen

De plus en plus de festivals de cinéma apparaissent : policier, fantastique, francophone, etc.

Il y en a pour tous, il faut scinder ceux ci pour démontrer l’existence d’une nouvelle actualité.

Il est indispensable que l’organisation soit fiable, l’approche enrichissante, c’est le cas du festival méditerranéen.

En soumettant des films venant de tous horizons, les promoteurs ont su mettre l’accent sur des valeurs préservées depuis toujours, l’échange, l’inter culturalité, le dialogue, la tolérance et la discrimination.

Cette année, ce sont plus de vingt pays du bassin méditerranéen qui ont été représentés, Espagne, Maroc, Turquie, Grèce, Albanie, Algérie, Egypte, Serbie, Croatie, Liban, Israël... En tout, près de 70 films ont été projetés dans 3 salles.

Comme président du jury, le comédien Claude Brasseur, à ses côtés notamment, le réalisateur du film les barons Nabil Ben Yadir .

Différentes compétitions ont eu lieu avec des longs-métrages, des courts métrages, des comédies, des documentaires. Trois films ont été récompensés lors de la cérémonie de clôture qui se tenait ce samedi 13 novembre

Le Grand Prix du Jury " a été remis à Mohammed Al-Daradji pour son film " Son of Babylon ", ce prix consiste en une aide à la distribution et est constitué d’une somme offerts par le Ministre en charge de la Culture à la Commission Communautaire Française et d’un sous-titrage laser bilingue français-néerlandais.

Le Prix Spécial du Jury a été attribué quant à lui au film " Métastases " de Branko Schmidt.

La Mention spéciale du Jury – Interprétation revient à " La isla interior " réalisé par Dunia Ayaso et Félix Sabroso.

 Le public choisi de récompenser Sharon Maymon et Erez Tadmor pour leur film « Sumô ».

Le Botanique a accueillit différentes animations multiculturelles, les saveurs épicées, les tonalités terra cota et ocre du bassin méditerranéen présentent de nombreuses particularités ,des échoppes ont offert un choix varié de la gastronomie orientale : thé à la menthe, pâtisseries, ainsi que des richesses culturelles : tatouage au henné, fabrication d’objets traditionnels, calligraphies méditerranéennes, le palais s’est égayé des sons et des couleurs de la Méditerranée pour quelques soirées orientales au convivial Club Mediterraneo dans les caves du Botanique… À écouter, méditer ou danser.

Cette édition 2010 semble avoir battu tous les records de fréquentation, de nombreuses personnalités étaient présentes, tel que ANAS EL BAZ acteur marocain du film Casanegra réalisé par Nordine El-Khamri

L’équipe du tournage TREMENS, personnalités exceptionnelles nous ont honorés de leurs charmantes et élégantes présences le jeudi 11 novembre pour soutenir le film "Les oubliés de l’histoire" de Hassan Benjelloun.

Merci à Youssef Archich , Kamel Kenzo, Shark Carrera Akram Ben tita, Julien Courbey Adrien François ,Jawad Elbe, ainsi que Stephane Pauwels chroniqueur de l’émission sportive sur le football, Studio 1 de RTBF, une bande d’amis sincères ,généreux désintéressés, et dévoués .

Le film Les oubliés de l’histoire production belgo marocaine du Scénariste, réalisateur et producteur marocain, Hassan Benjelloun :

Un film qui met le ton sur les tourments et angoisses de l’immigration, thème récurent souvent repris au cinéma. Hassan Benjelloun, aborde le sujet de manière très distincte, raconte le drame de jeunes Marocains venus tenter leur chance à Bruxelles et qui vont se rendre compte à leurs dépens que l’eldorado européen n’en est pas. Ils tomberont dans les circuits de l’immigration clandestine, la prostitution ,l’exploitation et leur quotidien deviendra très vite infernal. 

 Le long-métrage, écrit et réalisé H. Benjelloun, apporte un élément de plus l’Europe est loin d’être ce monde meilleur que les jeunes immigrés s’imaginent : exploitation, racisme, maltraitance, traite des blanches, entre autres en sont les tristes allégories. 

 Cette œuvre s’efforce de donner une conception plus intégrale et sans réserve sur la question.

 Aussi, le réalisateur amorce tous les aspects de l’immigration, mettant en lumière les raisons de ce choix forcé et les circonstances de départ des candidats à l’immigration. Le film débat en outre de la condition sociale des jeunes immigrés en évoquant leur vie dans les pays d’accueil.

 Il y est principalement, question des complications de leur insertion socioculturelle.

 Ce film, véhicule l’image de leur innombrable exploitation.

Au demeurant, c’est l’expectative et l’aspiration à une vie meilleure qui concède très vite la place à la honte et à l’incompréhension.

Réalisation : Hassan Benjelloun

Scénario : Hassan Benjelloun & Toufik Taha

Image : Xavier Castro
son : Faouzi Thabet
Montage : Julien Four

Musique : Youssef El idrissi et Louis Mancaux
Production : Bentaqerla Productions

Productrice exécutive : Rachida Saadi

Interprétation :

Amine Ennaji, prix du Premier rôle masculin au festival national du film de Tanger, Meriem Ajadou, Abderrahim El Meniari, Amal Setta, Youssef Joundy, Leila Laaraj, Asmaa Khamlichi, Claire Helene Cahen, Abdellah Chakiri...Nombreux d’entre eux étaient présents lors de la projection

C’est ainsi que les lumières se sont éteintes ce 13 novembre sur ce 11ème festival nous laissant d’innombrables souvenirs et pour ma part des étoiles pleins les yeux ……



1 réactions


  • Kenza Demi yvette 20 novembre 2010 20:40

    Article dédiés à tous mes amis de coeur ,Adrien François,Kamel Kenzo,Shark Carrera,Youssef Archich , Akram Ben tita, Julien Courbey ,Jawad Elbe, 


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