lundi 29 mars 2010 - par Vincent Delaury

« Alice » signé Burton ? Pas ma tasse de thé !

Aïe, le dernier Tim Burton, Alice au Pays des Merveilles, fait peine à voir tant il est plombé par une esthétique ostentatoire de « nouveau riche », au bord d’un lisse criard (doit-on désormais écrire Alisse ?), et d’autant plus lorsque l’on sait qu’il est signé par un cinéaste-plasticien d’envergure, auteur de quelques chefs-d’œuvre (Edward aux mains d’argent, Ed Wood), d’une poignée de films d’une singularité indiscutable (Beetlejuice, Mars Attacks !, Sleepy Hollow) mais également, il faut bien l’avouer, de films discutables, au bord du ratage (sa Planète des singes patine si on la compare à l’original, à l’amplitude narrative bien plus grande), ou de films combinant esthétique guimauve et paternalisme bonasse (Big Fish). Ici, il ne s’agira pas, dans une sorte de complexe d’Œdipe qui ne dit pas son nom, de vouloir se faire une « fausse valeur » (Tim Burton est un cinéaste qui compte, j’ai encore en souvenir son Beetlejuice qui, à sa sortie au cinéma en 1988, en avait impressionné plus d’un tant ce film à l’imaginaire débridé affichait la maîtrise d’un univers déjà bien installé) ou de vouloir, en rebelle à la petite semaine, déboulonner la statue du Commandeur ; par contre il s’agira tout de même de ne pas sacrifier à la sacro-sainte politique des auteurs qui peut conduire à défendre n’importe quel opus labellisé par une signature de prestige - certaines revues spécialisées, sur un mode trop souvent Positif, peuvent y succomber - et donc de juger sur pièce : que vaut le dernier Burton ?

A mon avis, artistiquement parlant, pas grand-chose. Financièrement, c’est une autre affaire, il vaut très cher, le budget titanesque de son Alice au Pays des Dollars avoisinerait les 250 millions de $, et, dans l’Hexagone, au vu des premiers chiffres de fréquentation qui sont tombés et de la salle archicomble de l’UGC les Halles (Paris) où j’étais, il semble promis à un bel avenir au box-office, après tout tant mieux pour le porte-monnaie du cinéaste star et pour ses projets à venir qui pourront largement en bénéficier. De par sa 3D affichée tel un étendard et de par certains moteurs narratifs comparables (deux univers parallèles, une grosse bestiole agressive qui déboule dans une végétation luxuriante au début, la présence d’un grand oiseau inquiétant), on ne peut pas ne pas penser au dernier Cameron, Avatar, mais, selon moi, la comparaison s’arrête là car, d’un côté, on a un cinéaste qui arrive à maîtriser des budgets pharaoniques n’écrasant pas pour autant son impressionnante maîtrise du storytelling cinématographique (je vous parle de l’auteur gros calibre d’Aliens ou des Terminator) et, de l’autre, on a un cinéaste dont l’imaginaire foisonnant n’est jamais au mieux de sa forme lorsqu’il doit se déployer, en pilotage automatique, dans un décorum jouant à tout-va la surenchère d’effets spéciaux numériques et la monstration d’un bling-bling décoratif à fuir à toute berzingue ! Au fond, quand il a les coudées larges, Burton a bien du mal à se dépatouiller avec son art féerique qui, selon moi, est d’autant plus attractif, façon fête foraine ou train fantôme, quand il vient se lover modestement, via une poésie marabout-de-ficelle, dans la noirceur intime et l’inquiétante étrangeté d’un quotidien familier lo-fi devenant soudainement maléfique (Beetlejuice et Sleepy Hollow). Mais le syndrome de la surenchère filmique ne touche pas qu’un Burton, depuis les années 2000 un Scorsese, si grand soit-il, peut y sacrifier (toutes ses productions audiovisuelles avec DiCaprio s’inscrivent dans le bigger than life du grand Barnum épate-bourgeois), c’est ainsi le risque que courent certains GRANDS cinéastes qui veulent à tout prix garder leur titre. A contrario, en ce moment, un Coppola me semble bien plus malin, voire intègre : ses deux derniers films en date (L’Homme sans âge, Tetro), sans m’avoir complètement convaincu, ont manifestement du style : leur petit budget permet à Coppola de ne pas se perdre en route, ils ont la patte de son réalisateur, ses obsessions, ce qui leur permet de s’inscrire dans un cinéma d’auteur gardant à distance le formatage du cinéma hollywoodien mainstream.

Avec Alice, distribué par Disney, Burton retourne à la case départ (il est parti de Disney car il en avait marre de dessiner les chiens gentillets de Rox & Rouky) en vendant, semble-t-il, son âme au Diable. Sa singularité, et son esthétique expressionniste, en prennent un sacré coup. Lui qui savait s’adresser aux enfants tout en parlant aux adultes semble désormais ne plus vouloir séduire que les bambins. Il « disneylandise » son univers, en se contentant d’une magie estampillée United Colors of Burton, pas si éloignée du Neverland chantilly de Bambi. Certes, on retrouve ici la fraîche Alice, la souris, le lapin autoritaire et tutti quanti mais que trop rarement le goût de l’absurde et du nonsense à la Lewis Carroll venant faire dérailler la belle machine narrative ; tout compte fait, le ruban filmique que Burton déroule de manière programmatique est à l’image, hélas, de la musique produite au kilomètre par son compositeur attitré Danny Elfman qui, depuis un moment, ne cesse de répéter à tire-larigot ses sempiternels chœurs et ses crescendos pseudo-menaçants. Quel ennui ! Il suffit de comparer avec certaines partitions de musiques de films récentes (les superbes scores d’Alexandre Desplat et de Mark Isham pour The Ghost Writer et Bad Lieutenant) pour s’apercevoir à quel point un Elfman, auteur par le passé de musiques inventives (Un Plan simple), devrait renouveler fissa son fonds de commerce afin de ne pas s’embourber dans un académisme des plus lénifiants. Au rayon imagerie, Alice by Burton est au bord de la cata. Sa 3D, contrairement au dernier Avatar qui déployait dans une perspective sans fin une flore exotique fascinante où il faisait bon s’engouffrer, reste en surface, elle ne semble être qu’un coup de pub pour actionner la planche à billets verts. Hormis la belle séquence du début nous montrant une Alice ingurgitant un liquide et un gâteau pour rétrécir ou grandir à sa guise (la 3D servant alors malicieusement les contrastes d’échelles), ailleurs Burton n’en fait quasiment rien, elle n’apparaît bientôt que comme une cerise sur le gâteau d’une pièce montée d’images toutes plus écœurantes les unes que les autres ; Alice au Pays des Horreurs ne serait-il pas un meilleur titre pour ce Burton ? La coupe caniche, à tendance renard électrocuté écrasé sur la tête de Johnny Depp, est franchement laide ; les rouges agressifs du palais de la non moins affreuse Reine Rouge ne renvoient à rien d’autre qu’à eux-mêmes (aucune véritable symbolique des couleurs) et l’ultime séquence, celle d’une Alice terrassant le monstre en ersatz de saint Georges terrassant le dragon, affirme une esthétique calamiteuse, semblant sortie tout droit de la place du Tertre ! Et le seul grand atout esthétique du film ne fait que de la figuration : le Chat du Cheshire, à la mâchoire carnassière et au pelage gris cendré zébré d’éclairs violets menaçants, en est réduit ici à une figure graphique ne faisant que du tourisme dans l’image, dommage. 

On l’aura compris, je ne sauve pas grand-chose du dernier Burton (hormis la qualité de jeu de l’actrice Mia Wasikowska/Alice). Du 1 sur 5 pour moi, ce n’est qu’une coquille vide. Burton, à force de miser sur l’emballage, en oublie le cadeau à l’intérieur ! Toutefois, je suis convaincu qu’Alice au Pays des Merveilles est par excellence un conte pour Burton (au fond que sont tous ses films-mondes parallèles si ce n’est une Alice in Wonderland inlassablement rejouée ?, « Les films frappent à la porte de nos rêves.  », Burton), je suis aussi convaincu que ce cinéaste peut faire preuve de génie dans sa façon d’entremêler avec brio le réel et l’imaginaire, l’homme et le mythe, et je suis également persuadé qu’on peut créer des histoires pour enfants s’adressant à un public allant de 7 à 77 ans (Burton l’a déjà fait dans ses réussites du passé et le Alice au Pays des Merveilles de Carroll en est une preuve éclatante ainsi que le dernier chef-d’œuvre d’animation signé Henry Selick Coraline, digne héritière de l’Alice d’origine). Aussi, pour Burton qui, n’en doutons pas, en a encore sous la pédale, je ne souhaite que deux ou trois choses : qu’il n’oublie pas d’où il vient (la formidable école pluridisciplinaire CalArts, Los Angeles, pépinière de talents anticonformistes), qu’il ne transforme pas son Burtonland en énième Disney parade et que sa position prestigieuse de futur Président du Festival de Cannes le conduise à quitter les autoroutes balisées du mainstream rasoir pour l’inviter à parcourir les chemins de traverse de la liberté créative via le visionnage inspirant de moult films provenant de coûts de production et de cinématographies des plus divers.

Cher Tim Burton, étonnez-nous ! 



16 réactions


  • linus20024 linus20024 29 mars 2010 11:10

    Article un peu dur mais bon, il y a quand du même vrai.
    Il y a eu une espèce de cassure dans la carrière de Tim Burton à partir des films « Big Fish » et surtout « la Planète des singes ».
    Je me rappelle que les critiques de Mad movies, pourtant fervents admirateurs de son travail, furent ulcérées par ce revirement complet du réalisateur. On avait l’impression qu’il avait littéralement renié son passé et ses idéaux et avait basculé à 100% dans la logique Disney et l’american way of life, qu’il haïssait pourtant par le passé
    Il y a une scène emblématique de Big Fish où on voit Ewan Mc Gregor radieux devant une banlieue américaine typique du rêve américain.
    Burton haissait pourtant par le passé cet idéal auto-proclamé et aujourd’hui on a l’impression qu’il a totalement changé son fusil d’épaule et qu’il s’est laissé subjugué par la vision sucrée de l’Amérique diffusée par Disney.
    « Alice aux pays des merveilles », son dernier opus, n’est pourtant pas aussi mauvais que vous le dites. J’ai personnellement passé un bon moment, l’actrice principale est remarquable, les personnages sont attachants mais on ressent une impression bizarre à la fin, comme un vide, comme si rien d’émotionnel n’était passé entre le film et ses spectateurs. Mon entourage a eu curieusement la même impression.


    • Gui Hottine Gui Hottine 30 mars 2010 00:08

      Salut Linus, dommage que ce film soit un peu décrié :(. Je ne l’ai pas vu ! remarque comme ça il me sera « moins mauvais », si je n’en attends rien.

      Tu dis « Il y a eu une espèce de cassure dans la carrière de Tim Burton à partir des films ’Big Fish’(...) »

      Bien que fan d’aucun scénariste (dur de trouver un mec dont tu aimes minimum 2 films..), je trouve que ce type a composé une belle oeuvre avec Big Fish. Beaucoup plus « mature » il me semble que « Edouard au mains d’argent » (joli film, mais .. ca parle moins aux adultes je pense). De plus un de ses derniers films, que je n’ai pas vu en entier, m’avait l’air intéressant : Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street(2007).

      donc pour concluce, je pense pas que le bonhomme « prenne l’eau ».


    • Illitch67 30 mars 2010 20:25

      J’ai eu le même sentiment linus20024 : est ce cette Alice asagie partant vers un voyage sans aventure ou est ce ces allusions à l’oeuvre de Carrol manquant de conviction quand au sens (si j’ose dire) ? Je me rappelle m’être dit que la fin était « waldinisée » peut être n’était ce pas que la fin après tout. Le chat m’a fait vibrer toutefois ainsi que le thé du chapelier fou et du lièvre de mars. Allez hop consolons nous :

      Il e’tait grilheure ; les slictueux toves Gyraient sur l’alloinde et vriblaient : Tout flivoreux allaient les borogoves ; Les verchons fourgus bourniflaient.

      « Prends garde au Jabberwock, mon fils ! A sa gueule qui mord, à ses griffes qui happent ! Gare l’oiseau Jubjube, et laisse En paix le frumieux Bandersnatch ! »

      Le jeune homme, ayant pris sa vorpaline épée, Cherchait longtemps l’ennemi manziquais... Puis, arrivé près de l’Arbre Tépé, Pour réfléchir un instant s’arrêtait.

      Or, comme il ruminait de suffêches pensées, Le Jabberwock, l’oeil flamboyant, Ruginiflant par le bois touffeté, Arrivait en barigoulant.

      Une, deux ! Une, deux ! D’outre en outre ! Le glaive vorpalin virevolte, flac-vlan ! Il terrasse le monstre, et, brandissant sa tête, Il s’en retourne galomphant.

      « Tu as donc tué le Jabberwock ! Dans mes bras, mon fils rayonnois ! O jour frabieux ! Callouh ! Callock ! » Le vieux glouffait de joie.

      Il e’tait grilheure ; les slictueux toves Gyraient sur l’alloinde et vriblaient : Tout flivoreux allaient les borogoves ; Les verchons fourgus bourniflaient.


  • Voltaire52 Voltaire52 29 mars 2010 11:27

    j ai vu le film , et bien hormis la jeune alice , les personnages tels que le chechire cat ou les 2 petits gros , je n en retiendrai que cela , ce qu il manque au film c’est une histoire , un scenario !

    en plus c’est tres manicheen , très américain ....la reine rouge symboliquement representerait-elle l ex URSS ???

    enfin .... 5/10


  • bakounine 29 mars 2010 11:32

    Mon fils 9 ans a trouvé ce film « super et 100 fois mieux qu’Avatar » (selon ses termes)
    D’ailleurs ce film s’adresse aux enfants : c’est un disney !!!
    Alors les adultes qui tenteraient d’y trouver un contenu s’adressant à leur grand age looooool


    • faxtronic faxtronic 29 mars 2010 14:54

      oui, bien sur, et c est exactement ce qui est repproche a Tim Burton. Il devient un Disney... pas plus, autant voir un Pixar, le dernier « la haut » est un tres bon film, a plusieurs niveaux, pour les enfants et les adultes. Et donc, Tim Burton, il vient de perdre son public attache a lui depuis longtemeps, depuis Edouard au mains d argent, des films a plusieurs niveaux, surrealiste et un peu noir. Qu il se fourvoie sur Charlie ou bien la planete de singes, mais le massacre de ce chef d oeuvre surrealiste qu est l oeuvre de Carroll, et qui collerait pourtant a son ex-univers ne lui sera pas pardonne. j y suis alle a Bruxelle, place Brouckere, et je t assure que 90% du public etait adulte, et la salle plein, et unaniment interloque et mega decu par le film (notamment le moon walk final affligeant).

      PS : Je pense pas qu il y ait aucun enfant sur la planete qui puisse comprendre ne serait ce qu un seule phrase de ce comte pour enfant qu est l oeuvre de Lewis Caroll (Alice, De l autre cote du miroir, la chasse au snark et autre poemes)


    • linus20024 linus20024 29 mars 2010 16:14

      Ah ouais, le moonwalk final fait effectivement pitié....


    • sycander sycander 29 mars 2010 16:37

      Comme il est le seul nonsense du film, carrément. C’est un peu la cerise sur un tas de fumier pour dire que c’est un gâteau.

      Le film aurait intégralement été traité sur ce ton, il ne s’en serait que mieux sorti.

      @Bakounine : Votre fils trouvera sans doute Dragon 100 fois mieux que l’âge de glace 3, qui était 100 fois mieux que le 2. smiley

      Quant à l’oeuvre de Carroll, elle aussi était pour les enfants, et les adultes, à leur grand âge, y ont trouvé quelques contenus intéressants...


  • DIMEZELL 29 mars 2010 19:29

    Mes filles ont adoré le chat, le lapin, les aventures, le suspens, l’affreuse reine....ont été capables de comparer avec les anciens films qu’elles connaissent ( le jeu de Depp dans Charlie et la chocolaterie, la végétation dans l’étrange Noël de Mr Jack ..). C’est un bon film plaisant, proche de l’oeuvre écrite et très agréable pour les adultes. Vivement le prochain sur la famille Adams !


  • patroc 29 mars 2010 19:30

     Une critique d’un film pour enfants, pas cool sur Agora mérite mieux quand même !.. Tim Burton est loin d’avoir mes faveurs en plus, des navets surmédiatisés pour la plupart de ses films.. Par contre, j’ai vu « Précious » (Clarisse « precious » Jones) que j’ai trouvé très bon, merci !..


  • moebius 29 mars 2010 21:09

    " Tout flivoreux vaguaient les borogoves,

    Les verchons fourgus bourniflaient. "

  • moebius 29 mars 2010 21:10

    à lire la logique du sens de Deleuze


  • moebius 29 mars 2010 21:15

    ....avec des lunette 3D duraille de rester à la surface et de ne pas sombrer dans la profondeur de la connerie « adulte » et dans la perspective illusoire d’un film sensé s’adresser à des enfants


  • T.REX T.REX 30 mars 2010 11:05

    N’est-ce pas l’heure de fêter mon nonanniversaire, le tea time Burton ! 

    Le chapelier fou trouve que le terrier où glisse Alice est very Deep ! 

    Tim BURTON est plus à l’aise dans les univers sombre, humide et chaud, le monde des merveilles d’Alice est froid et coloré, un monde absurde mis en pleine lumière ! Cela ne lui convient pas ! Le Monde d’Alice est froid, personne ne s’intéresse réellement à elle, les personnages ne sont pas sympathiques, il n’y a aucune empathie entre eux ! C’est dû à l’univers de non sens de Lewis Carrol. Aucune adaptation de ce conte n’est chaleureuse, pas même la première de Dysney . Cette histoire n’est définitivement pas pour les enfants, rares sont ceux qui apprécient le dessin animé que Dysney en a tiré.
     
    Comme dit le Lapin : vive Lewis Carotte !


  • Surya Surya 5 avril 2010 19:54

    Un commentaire bien tardif, pour dire que je souscris totalement à votre analyse du film. Où sont passées la poésie et l’émotion d’Edouard aux mains d’argent ? l’Humour de Beetlejuice ? La maîtrise et la beauté des images de Sleepy Hollow ? Je n’ai pas réussi une seule minute à entrer dans ce film durant lequel je me suis vraiment ennuyée.
    Je n’ai pas aimé l’enchaînement à la zapping des scènes, ni les images aux couleurs criardes, je n’ai pas aimé non plus les graphismes à la Disney des personnages -je veux bien que les images soient de nos jours créées par ordinateur, mais qu’au moins elles soient aussi belles que celles d’Avatar.
    Je n’ai pas aimé la musique, chanson du générique de fin y compris, et comme vous, je n’ai vraiment pas compris non plus l’intérêt de la 3D. (Dans le cinéma où j’ai vu ce film, même la pub était en d’ailleurs. Je crains qu’a l’avenir ça ne devienne incontournable.)
    Un film pour enfant peut également, en effet, s’adresser aux adultes, et même si Tim Burton a choisi de faire un film seulement pour enfants, je ne suis pas convaincue par la qualité offerte.
    Bon, Tim Burton ayant maintes fois montré qu’il est capable de mille fois mieux, on lui pardonnera cet Alice aux Pays des Merveilles.


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