samedi 5 janvier 2013 - par Naabzoo

Bioshock Infinite, une touche de fraîcheur à la série

Développé par l'équipe d'Irrational Games, Bioshock Infinite est le troisième volet de la série BioShock. Actuellement entre les mains du célèbre directeur créatif Ken Levine et de son équipe qui a également travaillé sur le premier opus, le dernier né de la saga n'en finit plus de faire attendre les fans avec plusieurs dates de sortie repoussées.

Complètement différent de ses prédécesseurs, BioShock Infinite voit son système de jeu remanié avec au final, très peu de points communs avec ce que l'équipe d'Irrational Games nous avait habitué.

Le scénario nous plonge en 1912 à Columbia, une magnifique cité en apesenteur au sein de laquelle la paix et surtout la religion prennent une place prédominante dans la vie en société. Par ailleurs, cette ville aurait été créee par le gouvernement Américain dans le but de montrer sa supériorité au monde.
 
 
Vous incarnez Booker DeWitt, un ancien agent devenu détective. Un mystérieux commanditaire décide de vous contacter afin de libérer Elizabeth, une femme disparue depuis 15 ans, prisonnière de Columbia.
 
Au niveau du gameplay, l'innovation majeure reste la possibilité de combiner ses propres pouvoirs avec ceux d'Elizabeth, laissant très peu de chances à vos ennemis d'en sortir vivants, tant ils sont dévastateurs. Bien entendu, on retrouvera également dans cette opus les fameux pouvoirs plasmidiques de notre héros ainsi qu'un arsenal d'armes nouvelles que les développeurs n'a pas encore communiqué.
 
 
On note également que l'avancement du scénario et l'intéraction du héros avec les autres personnages seront grandement influencés par les choix que vous ferez au fur et à mesure de l'aventure. De même que la relation entre Booker DeWitt et Elizabeth reposera en partie sur Songbird, un étrange oiseau de fer qui prétend être le protecteur de celle-ci et qui souhaite empêcher notre héros de la faire sortir de la ville : tout indique que la tension qui règnera entre les personnages pendant l'aventure aura une grande importance dans vos choix mais aussi dans le déroulement du jeu.
 
Bioshock Infinite est très certainement le titre qui amènera de la fraîcheur à la série. En effet, les développeurs ont su mettre en place un environnement poignant, immersif et très riche, le tout agrémenté d'une bonne couche de mystère. Au-dela du simple jeu, l'équipe d'Irrational Games invite le joueur à poser un regard assez critique sur le thème de la religion, de la politique et sur le comportement humain en général.
 
Prévu sur xbox 360, pc et ps3 pour le 26 mars 2013, je vous invite à visionner les 5 premières minutes du jeu en vidéo disponible ici.
 


16 réactions


  • amipb amipb 5 janvier 2013 10:57

    Quelle formidable créativité, en effet. Encore un énième avatar de jeu où il faut tirer sur son prochain.

    Et ce, alors même que toutes les études sérieuses sur le sujet démontrent un fort lien entre pratique de jeux vidéos violents et agressivité.

    A quand des jeux vidéo pour apprendre à aimer ?


  • slipenfer 5 janvier 2013 12:24

    +
    bonjours l’ambiance des 2 premiers volets j’ai bien aimé malgré quelques
    difficulté à m’immerger au début.
    je signal que l’agressivité n’est pas une maladie,ni une tare.
    mais bon passons.


  • joelim joelim 5 janvier 2013 14:32

    Il faut légiférer pour qu’on puisse jouer à ces jeux sans avoir à tuer (virtuellement), sans que ça empêche ceux que ça amuse de le faire. La liberté de tous serait préservée. Actuellement si on veut jouer sans tuer il reste... Tétris. Plus sérieusement les beaux jeux d’environnement sont tous des jeux de meurtres et on ne peut les jouer qu’en passant par là. C’est dommage.


    • cob 5 janvier 2013 17:43
      C’est ça, et puis moi je revendique le droit de voir une version non-violence, de qualité égale, du dernier James Bond.

    • amipb amipb 6 janvier 2013 09:57

      Toujours cette vindicte agressive des joueurs de jeu vidéo, qui confirme finalement tout ce que l’on peut dire sur le sujet des jeux violents. Pourquoi ne jamais accepter la remise en question, cob ?

      Vous semblez croire, de plus, que lutter contre les jeux vidéos violents c’est passer outre celle présente à la télé et dans les films : or il n’en est rien.

      Dans un monde où la violence nous entoure, ce n’est certainement pas par la violence que nous résoudrons nos problèmes.


    • cob 6 janvier 2013 12:46

      Pourtant c’est vous qui proposez de légiférer — donc d’exercer une violence d’État sur les contrevenants — pas moi. Donc ce serait plutôt moi le non-violent smiley


    • amipb amipb 6 janvier 2013 15:22

      Légiférer ? Dans quel message est-ce que je prononce ce mot ?

      Par ailleurs, légiférer permet également d’éviter la violence. Aimeriez-vous que la France permette les armes comme aux Etats-Unis, avec les résultats que nous connaissons tous ?


  • tinga 5 janvier 2013 17:19

    C’est vrai qu’il est assez pénible de voir tant de moyens techniques et artistiques dans des productions qui restent malgré tout calquées sur le premier doom, mais la faute en incombe grandement au mépris dont le jeu vidéo a été victime, alors qu’il façonne l’imaginaire de nos enfants (surtout mâle). 

    Néanmoins, la série bioshock est assez intéressante avec toute la trame politique et les questions sur le pouvoir, la perversion etc...
    Perso, la série des elderscroll reste la plus intéressante, bien qu’encre inaboutie, mais sans les plus proches pour passer le cap, une sorte de théâtre interactif, avec des tragédies, des comédies, de la psychologie, des interactions infinies dans un univers quasi infini, la fusion entre le jeu vidéo et les réseaux sociaux est proche, toutes ces sociétés de jeux, qui ont démarré avec quelques personnes sont maintenant les créateurs de nos mondes virtuels de demain, ou vie et jeu seront mêlés, des rencontres virtuelles deviendront réelles et vice versa.  

  • rouge sang 12 janvier 2013 10:06

    j ’ai eu le 2, moyennent accroché, didactitiel trop long, et a l’epoque j’ai acheté dead space en même temps... trop addictif, j’ai laché bioshock


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