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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Marx, l’Etat et la Nation

Marx, l’Etat et la Nation

Conférence au Cercle Aristote de Denis Collin.

 

Denis Collin est philosophe spécialiste de Marx.

 

Tags : Société Culture




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33 réactions à cet article    


  • 5 votes
    Socarate 13 juin 2014 14:14

    Et bah continuer à attendre ton superman tout en te grattant les couilles devant youporn !!!
    .
    Prolétaire de tous pays, vous etes déjà quasiment tous unis par la Mondialisation ! Souriez vous etes sur le chemin de la victoire smiley


  • 4 votes
    ffi 13 juin 2014 17:17

    Pour Marx, le processus révolutionnaire était inévitable et devait se produire rapidement, conséquence du mouvement Hegelien de l’histoire.
    C’est pour cela qu’il prétend sa théorie scientifique.
     
    Manifestement, il s’est donc complètement planté.
    D’une, aucune révolution ne s’est faite toute seule.
    De deux, aucune n’a abouti à ce qu’il prédisait.


  • 1 vote
    C.HAK 13 juin 2014 22:25

    Onfray, sort de ce corps !!
    C’est une méthode scientifique car elle pour ses analyses , elle se base sur les avancées technologiques, les rapports de productions (surtout) ect, ect.


  • vote
    ffi 15 juin 2014 00:24

    Une théorie sur l’évolution de la société qui occulte tant le facteur humain, ce n’est pas scientifique, c’est du scientisme. Le main invisible de la concurrence entre égos, ou la main invisible de la lutte des classes, sont dans cette même veine.


  • 4 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 13 juin 2014 12:13

    Très intéressant. Tout ce qui prend à-bras-le-corps l’infini casse-tête de l’accord entre l’un et le multiple, entre l’individu et la communauté est plus que jamais d’actualité.
    Manque cependant, je pense, ce que pensait Marx de la part "hiérarchique" incluse dans le commun. Ça me semble fondamental, c’est ce qui distingue le commun du social nivelant.
    Monsieur Rougeyron, il serait intéressant de trouver quelqu’un qui soit en mesure de nous éclairer sur ce point. Après tout, si "tout ce qui élève unit", s’enquérir de ce qui unit, c’est s’interroger sur ce qui élève. smiley


    • vote
      maQiavel maQiavel 13 juin 2014 16:14

       

      -la part "hiérarchique" incluse dans le commun.

      Je pense qu’elle n’existe pas. Et je pense que la part d’égalitarisme n’existe pas non plus.

      De la façon dont j’ai compris le communisme, la question égalité /inégalité ne se pose pas , dans un holisme aussi radical , on ne se pose pas la question de savoir si l’ index de la main gauche est supérieur , inférieur ou égale au majeur de la main droite …


    • 2 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 13 juin 2014 16:21

      Oui, parce qu’au regard du cerveau, tous les doigts sont égaux.
      Le holisme m’inspire, mais dans ce cas il faudrait déterminer la taille maximale de la communauté dans laquelle il peut s’exercer.


    • vote
      maQiavel maQiavel 13 juin 2014 17:12

      -au regard du cerveau, tous les doigts sont égaux.

      Au regard du cerveau, tous les doigts existent et ont leur fonction, il ne les hiérarchise pas, et ne les pense pas non plus comme égaux, la question ne se pose même pas. Vous vous êtes déjà posé la question de la hiérarchie  entre vos doigts ?

      C’est parce qu’on en discute maintenant que j’ y pense mais en tous cas, de mon coté, je n’y ai jamais pensé …

      La question de la taille est fondamentale et c’est au fond la raison pour laquelle je ne suis pas communiste, dans les grands systèmes fédérateur humain, c’est trop utopiste …


    • 4 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 13 juin 2014 18:06

      Certes, mais quand j’ai besoin de mon auriculaire pour me gratter l’oreille, je n’ai pas non plus les quatre autres droits qui manifestent en déplorant une injuste discrimination !!


    • vote
      Éric Guéguen Éric Guéguen 13 juin 2014 18:06

      "...quatre autres DOIGTS..." Pardon. Lapsus intéressant.


    • vote
      maQiavel maQiavel 13 juin 2014 18:07

      Vous avez raison ...


    • 4 votes
      coinfinger 13 juin 2014 12:34

      Je suis moi aussi grand estimateur de Marx sans étre Marxiste . Pour moi il reste incompris c’est le dernier libéral a avoir essayé de penser .
      Il faut quand méme admettre qu’il existe un gouffre entre ses prises de positions politiques et sa pensée dans le Capital où il n’arrive pas à l’Etat . On sait maintenant que la méthode logique employée dans le Capital demande un énorme effort , disproportionné aux attentes actuelles mais Marx ne pouvait pas le savoir , le concept d’entropie n’ayant pas encore émergé . Le Capital grossissant exponentiellement ne pouvait aboutir de son vivant . Politiquement il a donc fait des choix , a la louche .

      Marx connaissait la France encore moins bien que Cohn Bendit qui n’est pas une référence . Mais il a prétendu faire la synthése du socialisme Français , du philosophisme Allemand et de l’économisme Anglais .

      Il est éxtremement étrange que quelques réalités Françaises lui ait échappé en politique .

      Nous sommes les Champions du monde de la politique . Les drapeaux noir et rouge c’est nous , la nation , la révolution c’est nous . L’internationale c’est nous .

      C’est un Français Augustin Thierry qui a trouvé la lutte des classes en étudiant l’histoire de France des Mérovingiens à la Révolution et par là l’a expliquée quand au fond . Il précise que la ’nation’ est la continuation de la lutte des races par la lutte des classes . Gobineau ayant retourné l’argument , Marx oublie la lutte des races .

      Autre oubli , Bonaparte a du fuir la Corse , pourquoi parce qu il etait partisan de la propriete privee de la terre , jacobin quoi ,chose insupportable en Corse . 

      C est etonnant que Marx ne sache pas cela , lui qui a ete sensibilise au communisme pour une question de bois dans sa region natale 

      Je prie de m excuser pour la typographie et le texte , j emploie un clavier

      Meme chose avec Courbet ou Proudhon ,deux jurassiens , region ou domine encore la propriete communale de la terre ;

      En bref apres les Capetiens la catastrophe planetaire du 14 e siecle invente la propriete privee de la Terre et par la grignote la specificite Francaise

      La France verra ses capacites de resistance au St Empire puis a l Europe diminuer ;

      A l epoque de Bonaparte c est l apogee elle represente la moitie de la population de l europe mais le jacobinisme fera son oeuvre par la suite ;

      Heureusement le communal s est mue en esprit public , national il a cree un etat unique au monde , ou regne l esprit public . Exception qui a echappe a K Marx qui en theoricien pensait globalement . Par dialectique notre patriotisme est universel internationaliste ; Il s imposera aux Allemands qui souffrent eux aussi de l euro , ce n est pas Bonaparte , Beethoven ne dechirera pas sa partition .

      je prie de m excuser pour la typographie et le texte que j abrege , je me debat avec un clavier etranger a l etranger ,


      • 3 votes
        coinfinger 13 juin 2014 13:01

        J’ ai retrouver l’ usage de mon clavier . Mais je vais etre bref . Malgré lui grace à la dialectique Marx peut inspirer . Désolé mais c’est incompatible avec Aristote . Aristote etait contre l evolution , plus realiste que Platon , il a cru en Alexandre pour maintenir des couches moyennes , conservatrices contre la chrématistique Anglo saxonnes .
        Resultat l’Aristocrate plus soucieux de problemes dynastiques a ruiné à tout jamais ces couches avec son tresor Perse ( 10 fois en proportion l’or des Ameriques au 16e siecles )
        Non il faut tabler sur le peuple , ( pas en faire un proletariat messie ) mais un allié en lui donnant sa juste part . Il fera des miracles , transformera le desert en oasis , le marécage en prairie fertile . Le Capétien Philippe Auguste a reussi un coup de maitre en intégrant la commune : Bouvines , plus d’Othon , ni d’Anglois pour plus de 100 ans . C’est çà la clé .
        Alliance de De Gaulle avec les résistants ( les vrais)  : c’est le programmes du CNR , les Trente Glorieuses .


        • vote
          coinfinger 13 juin 2014 14:29

          Toujours pour une question technique je n’avais pu écouter la fin de la vidéo . Je dis bravo à Denis Collin j’approuve . A l ’Est où je réside , en y vivant on saisi mieux la répulsion , pour l’autocratie et la ’passivité’ des slaves . Là encore est prégnant la persistance d’un fond communautaire mais refoulé . C’est encore celui ci qui fait resurgir le nationaliste Poutine qui réveille quelques Français . Cependant attention n il reste ’autocrate’ .  


          • vote
            Éric Guéguen Éric Guéguen 13 juin 2014 14:31

            Marrant, j’ai eu le même problème à dix minutes de la fin...


          • vote
            maQiavel maQiavel 13 juin 2014 14:39

            A l ’Est où je réside , en y vivant on saisi mieux la répulsion , pour l’autocratie et la ’passivité’ des slaves . Là encore est prégnant la persistance d’un fond communautaire mais refoulé. 

            J’ai découvert cette critique chez Marx il n’y a que quelques mois et cela m’ avait gêné. En fait comme tout le temps avec lui, cela découle d’une mécanique assez complexe qui puise ses sources dans l’histoire profonde de ces populations.

            Je mets ici un extrait de l’un de ses textes ou il y fait allusion  :

             

            « Il n’y a aucun pays en Europe qui ne possède quelque part les restes d’un ou plusieurs peuples, survivances d’une ancienne population refoulée, et soumise par la nation devenue plus tard l’élément moteur de l’évolution historique. Ces survivances d’une nation impitoyablement piétinée par la marche de l’histoire, comme le dit Hegel, ces « résidus de peuples » deviennent chaque fois les soutiens fanatiques de la contre-révolution, et ils le restent jusqu’à leur élimination et leur dénationalisation définitive ; leur existence même n’est-elle pas déjà une protestation contre une grande révolution historique ?

            L’année 1848 amena d’abord en Autriche la plus terrible confusion ; les populations qui jusque-là, grâce à Metternich, s’asservissaient réciproquement, connurent un moment d’émancipation. Allemands, Magyars, Tchèques, Polonais, Moraves, Slovaques, Croates, Ruthènes, Roumains, Illyriens, Serbes entrèrent alors en conflit tandis qu’à l’intérieur de chacune de ces nations les différentes classes se combattaient également. Mais l’ordre se fit bientôt dans cette confusion. Les combattants se partagèrent en deux grands camps armés : du côté de la révolution, les Allemands, les Polonais et les Magyars ; du côté de la contre-révolution les autres peuples, tous les Slaves, à l’exception des Polonais, des Roumains et des Saxons de Transylvanie.
            D’où vient ce partage suivant les nations et sur quels faits repose-t-il ?
            Ce partage correspond à toute l’histoire profonde et antérieure des populations en question ».

            Marx, Engels, La lutte des Magyars, La Nouvelle Gazette Rhénane – n°194, 13 janvier 1849


          • 3 votes
            darion ben gourvid 13 juin 2014 16:59

             « résidus de peuples » deviennent chaque fois les soutiens fanatiques de la contre-révolution, et ils le restent jusqu’à leur élimination et leur dénationalisation définitive ; leur existence même n’est-elle pas déjà une protestation contre une grande révolution historique ?

            Je n’avais jamais lu cet écrit de Marx, mais je n’en ai lu suffisamment pour me rendre compte que ce néomessianiste -il se voyait comme un prophète/messie rationaliste et a également été très violent envers les juifs dont il venait- et qui faisait de la patascience était un parfait illuminé méprisant tout des réalités des peuples qu’il voyait comme un laborantin voit ses pipettes.

            Marx n’a fait qu’améliorer grossièrement les outils pour parler de l’éternelle histoire des maîtres et des esclaves, des dominants et des dominés...rien d’autre et ça suffit bien.


          • 3 votes
            ffi 13 juin 2014 16:59

            Cela montre bien que Marx, au final, reste très imbibé de l’idéologie Allemande, avec ses concept de "drag nach ost" ou de "lebensraum". Sa pensée suinte encore le conflit entre les teutons et les slaves. L’ambitieuse Prusse n’a jamais pardonné à Rome d’avoir permis aux slaves d’avoir leur propres Royaumes.
             
            Ce genre d’affirmation laisse songeur :
            Ces « résidus de peuples » deviennent chaque fois les soutiens fanatiques de la contre-révolution, et ils le restent jusqu’à leur élimination et leur dénationalisation définitive ; leur existence même n’est-elle pas déjà une protestation contre une grande révolution historique ?
            ...
            Rien que le fait même d’exister pour ces peuples est vu comme une provocation...


          • vote
            maQiavel maQiavel 13 juin 2014 17:20

             

            Derrière le ton virulent de Marx , il ne faut pas oublier qu’ il ne tire pas une essence de ces peuples et qui’ il ne fait pas une critique raciale , sa critique est matérialiste , il explique en long et en large les conditions historico-sociale qui font que pour lui , ces peuples ne sont pas historiques , il n’ y a pas de haine mais une contextualisation historico- politique.


          • 2 votes
            darion ben gourvid 13 juin 2014 18:03

            Si le chemin a son importance, la destination compte aussi et peut-être plus.

            Marx porte une sorte de germe techno-scientiste qui fragmente le réel, le compartimente, l’hyper-spécialise (il a lu Descartes et d’autres)... et qui au final se retrouve exactement du même côté que les matérialo-capitalistes qui ont comme exaltation déplacée -peut-être pour pallier à la Mort de Dieu-, de produire, produire, toujours produire...

            La vraie ambition des acharnés "anti-capitalistes" doit être l’abolition de la production et paradoxalement la réintroduction d’un Dieu qui ne peut-être que bienfaisant, plus doux, plus proche de la Nature, que le totalitarisme marchand et l’esclavage matérialiste actuel.


          • vote
            maQiavel maQiavel 13 juin 2014 18:09

            Il me semble que tu décris plus le marxisme que Marx lui-même …


          • 1 vote
            darion ben gourvid 13 juin 2014 18:45

            Soit, mais un arbre porte ses fruits maQuiavel.


          • 1 vote
            maQiavel maQiavel 13 juin 2014 19:03

            Je ne pense pas que le catholicisme soit le fruit de Jésus.
            Je ne pense pas que le néolibéralisme soit le fruit d’Adam Smith.
            Je ne pense pas que le Marxisme soit le fruit de Marx.
            Je pense que les renversements dialectique, ça existe.
            Mais je peux me tromper …


          • 2 votes
            darion ben gourvid 13 juin 2014 19:31

            Ce sont peut-être toutes des idées déviées, je parlerai de déviationnisme, mais...

            -le catholicisme était une possibilité de Jésus
            -le néolibéralisme était une possibilité de Smith
            -le marxsime une possiblité de Marx

            Alors après avoir exploité les penchants peut-être les plus nocifs, il serait temps de jeter l’eau du bain mais de garder le bébé.
            A l’heure actuelle et sans interprétation radicale crapoteuse, on ne peut cracher totalement sur Marx, Jésus ou Adam Smith (qui avait de hautes valeurs morales, on parle rarement de son ouvrage antérieur à la Richesse des nations, voilà le titre ici)
            L’ignominie économiste qui règne actuellement n’est qu’un bricolage emprunté à ces concepts purs devenues peut-être idées impures puis application corrompu dans le réel, toujours par une minorité agissante.

            La solution ne viendra évidemment pas du marxisme ou de Smith. C’est à peu près tout ce qui rend l’époque actuelle intéressante, quoiqu’un peu fatigante aussi. Les théories nationalistes/spiritualistes qui ont fait le sel de la France (on est très français par l’esprit) devront prendre le dessus car elles sont applicables pour chaque territoire peuplé d’individus cohabitants ensemble : la France est une sorte de nationalisme universalisable plutôt unique, tantôt venant d’Athènes, tantôt de Jésus, des rationalistes... Complexe, mais compréhensible.


          • vote
            Lisa Sion Lisa Sion 13 juin 2014 14:56

            En accord total avec l’article et le fil qui suit.


            • 1 vote
              eQzez eQzez 13 juin 2014 15:36

              Pouvez vous confirmer que Marx critiquait bien l’elite juive pour l’adoration de l’argent, il n’aimait pas qu’ils soient sans complexe, sans tabou avec le gain d’argent par tous les moyens, l’usure ...


              • 1 vote
                maQiavel maQiavel 13 juin 2014 16:03

                Pas l’élite juive mais les juifs, non d’un point de vue ethno-religieux mais de celui de la construction historico- sociale.

                https://www.youtube.com/watch?v=5v4SuPyi6uU

                 


              • vote
                maQiavel maQiavel 13 juin 2014 16:09

                Conférence intéressante.

                Peut être est- ce une coïncidence mais mon PC a crashé par deux fois à la fin de la vidéo … 


                • 2 votes
                  Éric Guéguen Éric Guéguen 13 juin 2014 16:19

                  Ben voilà, moi c’est Internet qui a sévérement planté, c’est étrange.
                  Sûrement un coup de la CIA...


                • 1 vote
                  maQiavel maQiavel 13 juin 2014 16:53

                  Ou des franc-maçons … ah non … pas possible, Marx était des leur (cfr le signe de reconnaissance maçonnique de la main dans le manteau ).


                • 1 vote
                  zelectron zelectron 13 juin 2014 18:07

                  Marx en résumé : faites ce que je vous écris mais pas ce que je fais



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