mardi 12 mars 2019 - par Fergus

Grande symphonie caractéristique pour la paix avec la République française

Tel est l’étonnant titre de l’opus 31 du compositeur bohémien Paul Wranitzky (Pavel Vranický). Composée en 1797, cette œuvre est, par sa forme et son contenu, originale à bien des égards…

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C’est dans la ville de Moravie autrichienne de Nová Říše (Neureisch) qu’est né le 30 décembre 1756 – la même année que Mozart – ce compositeur de grand talent aujourd’hui bien oublié. Wranitzky a pourtant connu un très grand succès à Vienne, notamment avec son singspiel Oberon, Roi des Elfes (1789) que le Cosi fan tutte de Mozart, mis en scène quelques mois plus tard, ne parviendra pas à détrôner. Un singspiel dont l’immense Mozart – membre de la même confrérie franc-maçonne que Wranitzky – s’inspirera pour créer deux ans plus tard, en collaboration avec le librettiste Schikaneder, l’une des plus géniales œuvres composées pour la scène : La flûte enchantée. À noter, et ce n’est sans doute pas un hasard que c’est dans le théâtre Auf der Wieden de Schikaneder qu’a été créé l’Oberon de Wranitzky.

Outre sa carrière de compositeur, Wranitzky – ancien élève de Haydn –, a été un grand chef d’orchestre et, eu égard à ses qualités notoires, le directeur des deux plus grandes scènes impériales de Vienne, le Burgtheater et le théâtre de la porte de Carinthie. Des responsabilités qui n’ont pas bridé sa créativité : outre sa vingtaine d’œuvres scéniques, ses multiples partitions de musique de chambre pour cordes ou de divertissement pour bois et vents, sa dizaine de concertos et quelques œuvres de musique sacrée, Wranitzky a composé 51 symphonies dont beaucoup ont été publiées, et parfois rééditées à plusieurs reprises, dans les principaux pays d’Europe. Un constat qui illustre l’estime dont jouissait alors sur le vieux continent ce compositeur ami, non seulement de Mozart, mais également de son professeur Haydn, dont il dirigea la première de l’oratorio La Création, et de Beethoven qui fit appel à lui pour conduire sa Première symphonie.

On doit notamment à Wranitzky des œuvres symphoniques de circonstance dont plusieurs ont été écrites ou jouées lors d’importantes cérémonies, à l’image de son opus 2, choisi par la cour de Habsbourg pour célébrer, en 1790, le couronnement de Leopold II à la tête du Saint-Empire romain. Même chose deux ans plus tard pour l’accession de François II sur ce même trône du Saint-Empire romain (ce monarque sera couronné Empereur d’Autriche en 1804 sous le nom de François 1er). À ces musiques dédiées à la couronne impériale s’ajoutent d’autres partitions événementielles liées notamment à des mariages princiers.

Que Wratnitzky ait été proche des Habsbourg, c’est une évidence. Et c’est à ce titre qu’il compose en 1797 une nouvelle symphonie destinée à saluer la signature – le 18 octobre – du Traité de Campo-Formio actant entre la France de Napoléon et l’Autriche de François II une paix qui se révélera bien éphémère. Mais en cette fin d’année, l’heure est, malgré les pertes de territoires subies par l’empire autrichien, au soulagement et aux manifestations de rapprochement.

C’est dans cet esprit que Wranitzky compose sa Grande symphonie caractéristique pour la paix avec la République française. Hélas pour lui, l’empereur craint une contagion de la Révolution française en Autriche où les idées des Lumières séduisent une partie des élites. Qui plus est, l’œuvre à programme écrite par le compositeur contient des images – notamment les exécutions de Louis XVI et de sa tante Marie Antoinette – qui lui agacent la nuque. La symphonie est donc interdite par décret impérial le 20 décembre 1797, peu après qu’elle soit sortie des presses de l’éditeur Gombert à Augsbourg.

Interdite, mais jouée ailleurs qu’à Vienne à l’initiative d’intellectuels aristocrates allemands acquis aux idées de la Révolution française. Ici sous la forme réduite d’un quintette à cordes ou d’un trio de claviers, là sous sa forme symphonique dont la Première est donnée à Leipzig par le Concert des Dilettantes*. Une forme symphonique qui respecte l’ordonnancement en quatre mouvements, mais dont chacun d’eux, outre les habituelles indications de tempo, comporte des éléments programmatiques (énoncés en français dans la partition originale) :

I. Andante maestoso / Allegro molto / Tempo di marcia / Piu maestoso / Piu allegro

  La Révolution – Marche des Anglois – Marche des Autrichiens et des Prussiens

II. Adagio affetuoso, con sordini

  Le destin et la mort de Louis XVI – Marche funèbre

III. Tempo di marcia. Movibile / Allegro

  Marche des Anglais – Marche des Alliés – Tumulte d’une bataille

IV. Andante grazioso / Allegro vivace

  Les négociations de Paix – Manifestations de joie pour la Paix retrouvée

Comme on peut le constater à l’écoute de cette œuvre originale (cf. lien musical ci-dessous), les structures traditionnelles de la symphonie classique popularisée par Haydn sont mises à mal. Ainsi le premier mouvement bouscule-t-il la forme sonate pour décrire le chaos révolutionnaire – solennel dans les premières mesures puis résolument joyeux – avant de laisser la place aux deux marches militaires, en alternance avec le thème de la Révolution. Suit l’adagio dont la tonalité constamment sombre, sur fond d’incarcération puis d’exécution du Roi, est principalement caractérisée par une marche funèbre – annonciatrice de la 3e symphonie de Beethoven (cf. « Eroica » ou la révolution symphonique) – entrecoupée de deux brefs passages dissonants qui marquent les décapitations de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Quant au menuet, il est totalement absent de l’œuvre et remplacé, non par un scherzo comme le fera, là encore, Beethoven dans l’Héroïque, mais par deux marches aux allures martiales que prolonge un épisode de combat épique. Vient enfin le dernier mouvement dans lequel Wranitzky use avec un grand talent des couleurs de l’orchestre pour illustrer les négociations puis la Paix revenue dans le cadre du Traité de Campo-Formio.

 

Chose inhabituelle, la partition originale comportait des parties déclamées destinées à introduire chacun des mouvements. Une pratique abandonnée en concert et dans les différents enregistrements de cette symphonie. Cela n’empêche pas les férus d’histoire d’écouter cette œuvre en se référant mentalement aux épisodes décrits en musique par Wranitzky. Mais il va de soi que l’on peut également se contenter – et c’est probablement le cas de la majorité des mélomanes – d’apprécier à sa juste valeur cette composition symphonique parfaitement emblématique des magistrales qualités de mélodiste de son auteur.

 

Le mot « dilettante » est ici employé au sens qu’il avait au 18e siècle. En l’occurrence, ce mot désignait des instrumentistes non professionnels mais très bien formés et le plus souvent talentueux.

Lien musical : Grande symphonie caractéristique pour la paix avec la République française op. 31 par les London Mozart Players dirigés par Mathias Bamert.

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22 réactions


  • troletbuse troletbuse 12 mars 2019 19:48

    Pour divertir les Français, de Wallon et TotoParkingson ont choisi les affaires éculées et vous Fergus la musique (pipeau). Ca fait oublier la politique, hein ?


    • Fergus Fergus 12 mars 2019 20:04

      Bonsoir, troletbuse

      Toujours la même antienne éculée !

      Il n’y a donc ni musique, ni littérature, ni aucune autre forme d’art dans votre vie ? Je vous plains sincèrement !


    • troletbuse troletbuse 12 mars 2019 20:07

      @Fergus
      Mais si, je préfère cela
      https://www.youtube.com/watch?v=j_5ccXi2RCs
      Une belle saxophoniste, un guitariste excellent.
      Et je peux les écouter tout en vous faisant quelques remarques  smiley


    • Fergus Fergus 13 mars 2019 09:23

      Bonjour, troletbuse

      Côté « pipeau », votre ami Sarkozy a été plutôt performant. Mais pas seulement : il a également composé pour la clarinette : lien.


    • baldis30 13 mars 2019 09:55

      @Fergus
      bonjour,
      les 24 cordes c’est pour quelle utilisation ?  smiley 


    • Fergus Fergus 13 mars 2019 10:11

      Bonjour, baldis30

      En matière de 24 cordes, je ne connais que l’octobasse, et je ne me souviens pas avoir entendu d’oeuvre qui utilise cet instrument.


    • Fergus Fergus 13 mars 2019 12:55

      Erratum : ... je ne connais que la harpe celtique, et je ne me souviens pas... 

      Je venais de parler d’« octobasse » dont mon épouse et moi avons vu un exemplaire au Musée de la Musique à Paris il y a quelques jours. D’où cette confusion dans mon commentaire ci-dessus. Désolé !

      J’en profite pour préciser que j’ai bien entendu souvent jouer de la harpe celtique, mais jamais dans le cadre de la musique classique. Et s’il existe des harpes celtiques possédant 24 cordes, leur nombre est en général plus élevé.


    • troletbuse troletbuse 13 mars 2019 14:46

      @Fergus
      Pour Sarko, vous vous trompez lourdement. Ce n’était pas mon ami, pas du tout J’avais voté pour la chèvre du Poitou en 2007. je pense même qu’on en serait arrivé au même point en 2017.
      En revanche, Le Nain est votre défouloir et même 6 ans après. Vous en oubliez même Micronimbus, le dictateur en herbe.


    • Pierre 13 mars 2019 15:27

      @Fergus
      Laissez tomber les boeufs qui font leur culture musicale sur TF1 ou du même genre...


    • Fergus Fergus 13 mars 2019 20:02

      Bonsoir, Cyrus (TRoll de DRame)

      Merci pour ces liens.
      Je ne connaissais pas cette guitare basse à 24 cordes.
      Superbe, le son de l’octobasse, et très intéressante son intégration dans une partition de concert. 

      Pour ce qui est de la pub, elle aura au moins permis à nombre de personnes de découvrir des airs classiques et sans doute donné à certains l’envie d’en savoir plus sur ce répertoire. A toutes fins utiles : La publicité dans la musique classique.


  • Étirév 13 mars 2019 07:04

    Merci à l’auteur de cet article de nous faire découvrir de telles œuvres.
    Aussi, envisageons cette œuvre de Paul Wranitzky sous son aspect ethnologique et protohistorique.
    Voyons tout d’abord qui sont les Bohémiens.
    Dans l’histoire des Amazones, à une époque que nous ne pouvons pas préciser, nous voyons qu’en Bohême, après la mort de la célèbre Loubouch, une de ses compagnes, Vlasta, forma une armée de femmes pour combattre l’autorité des hommes et faire de la Bohême un royaume exclusisement féminin. La fortune pencha d’abord de son côté. Elle fonda Magdebourg et édicta une loi sévère ordonnant le massacre des mâles nouveau-nés. Les hommes se révoltèrent contre cette loi et déclarèrent la guerre â Vlasta. Elle fut tuée sur le champ de bataille et son armée, désemparée par cette perte, se rendit. Cependant, un parti gynécocratique ne cessa jamais d’exister en Bohème, et c’est l’ancienne royauté de la Femme que les bohémiens errants proclament encore.
    Les peuples de l’ancien régime étaient tenaces dans leur croyance.
    Si en France on les appelle aussi et surtout Bohémiens, les fidèles de cette ancienne royauté ont reçu des noms divers : Les Anglais les appellent Gypsies ou Egyptiens ; dans l’Inde, on les appelle Zangani, du mot ibérique zanganear (errer) ; en Italie, ce sont des Zingarelli.
    Aux bouches du Bétis, on trouve les Gitanos, et la ville où ils célébraient leurs jeux, Spel, en prit le nom d’Hispalis, devenu Espagne (is-spalis). Au temps de Martial et de Pline, les Gitanos étaient déjà fameux à Rome par leurs danses symboliques.
    Aux bouches du Rhône, les Gypsies célébraient les Floralies de Marseille.
    Aux bouches de l’Oder, on trouvait les Suèves, et, parmi eux, Tacite appelle Semmones ceux qui pratiquaient le culte de Herta (l’antique Déesse Arduina qui donna son nom aux Ardennes). Or ces Semmones se retrouvent par toute l’Asie sous le nom de Shamanes.
    Aux bouches du Danube étaient les Zigaunes (nommés par Hérodote). Leurs Mystères se célébraient à Histopolis, ce qui les fit appeler Histrions par les Tyrrhènes.
    Au temps d’Hérodote, les Zigaunes du Danube étaient connus des Grecs ; ces peuples errants propageaient l’antique religion, cachée dans les Mystères. Il naquit de là une science nouvelle qui consistait à conserver le sens des Mystères et à savoir les expliquer.
    Dans les Principautés danubiennes, on les appelle Tziganes.
    C’est dans ces derniers pays qu’on les retrouve en plus grand nombre. Ils ont reculé vers l’Orient devant les envahissements de la civilisation masculine, pour laquelle ils n’ont que de la répugnance et du mépris. Retirés dans les montagnes ou cachés au fond des forêts, vivant en plein air ou s’abritant sous des huttes grossières, ils entendent garder leur indépendance.
    L’auteur nous parle de la cour des Habsbourg.
    N’y aurait-il pas un lien étymologique entre la maison de « Habsbourg » et le nom de certaines villes sacrées, telle « As-bourg » ?
    Rappelons que dans des temps immémoriaux, la vie féminine était représentée comme le symbole de la vertu et du bonheur. La femme est celle qui porte en elle le bonheur. Chez les Scaldes ou Celtes du Nord, on trouve des villes sacrées et fermées appelées « Asgard ». C’est là que les Valkyries distillent tous les plaisirs, disent les légendes masculines, qui ne voient dans le bonheur spirituel que des plaisirs. C’est le paradis du Nord.
    Asgard, c’est la ville des « Ases ».
    As signifie unité centrale (As, unité monétaire chez les Romains ; as, point unique dans différents jeux ; as, le pôle, l’axe. Le mot essieu, voulant dire que le monde tourne autour de lui, vient de axôn, axis, ashe.). As-gard est la ville des Divines unités. Ce nom ne se rencontre que dans l’histoire sacrée, la mythologie. C’est un centre religieux, c’est la Jérusalem mystique.
    D’après la poésie scandinave, les « bons » sont reçus dans l’Asgard, les lâches en sont rejetés, ils sont uit, qui veut dire « au dehors » et qui est opposé à as. Partout des villes sacrées furent bâties. On trouve As-bourg dans le voisinage de Cologne. En Zélande Asciburgium, bâtie par Ulysse et vénérée des Germains, selon Tacite (dans Germania). Plus loin Aspurgium dont parle Strabon et qui serait la ville type imitée par les autres.
    Dans les poésies sanscrites, on trouve aussi Mid-gard (Mid, milieu) et As-gartha. On trouve aussi Midi-hama (hama est le celtique heim, séjour). Ce sont d’abord des enceintes fortifiées bâties en pierres brutes, sur les hautes roches, et qui furent comme les cloîtres primitifs. (Monastère veut encore dire demeure d’un seul sexe.)
    La Norme Scalda (qui donne son nom à la Scandinavie, Norvège vient de Nord-vœg) aurait fondé autour de l’Escaut (qui lui doit aussi son nom) une région interdite aux profanes. Les fouilles ont fait trouver dans cette région des charbons, des ossements, des urnes cinéraires.
    Dans l’île Scaldia se trouvait un endroit appelé Sion.


    • Fergus Fergus 13 mars 2019 09:36

      Bonjour, Étirév

      Merci pour toutes ces précisions.

      A noter toutefois qu’il ne faut pas confondre les « bohémiens » nomades issus du peuple rom des « bohémiens » sédentaires habitants de Bohême dont les origines sont celtes mêlées d’apports scandinaves et germaniques.

      La plupart des compositeurs célèbres de Bohême que je mentionne dans Le siècle d’or de la musique tchèque appartiennent à cette deuxième catégorie.


    • baldis30 13 mars 2019 10:03

      @Étirév

      bonjour,
       à noter aussi une déformation du terme bohémien en « boumian » dans des patois locaux dérivés de l’occitan. Le terme a été aussi repris par Mistral, Daudet, ...


    • Fergus Fergus 13 mars 2019 13:06

      @ baldis30

      Dans l’Hérault et l’Aude, on désigne également un Gitan par le terme de « caraco ». Un nom parfois, mais pas toujours, connoté de manière péjorative.


  • rogal 13 mars 2019 09:36

    Très intéressant, historiquement et musicalement, pour qui s’intéresse à ces choses, bien sûr.


  • Pierre 13 mars 2019 15:24

    Félicitations Fergus pour cet article qui nous sort de trop fréquentes niaiseries sur AV : les oeuvres de cette époque comportent la pureté des lignes classiques mais aussi plus d’’agitation, d’effets musicaux et des couleurs tournées vers le romantisme, tout en incluant des thèmes populaires et des marches militaires.


    • Fergus Fergus 13 mars 2019 15:43

      Bonjour, Pierre

      Merci à vous. 
      Excellent résumé de la création musicale de l’époque. Beethoven sera le chaînon majeur de la transition vers le romantisme.


    • Pierre 13 mars 2019 16:02

      @Fergus
      Je ne sais si vous connaissez, par exemple, son Oberon. Si non, cet opera vaut le détour pour son inspiration mélodique, sa tension dramatique, ses finals trépidants et lyriques, le tout sonnant de façon très romantique.


    • Fergus Fergus 13 mars 2019 19:52

      @ Pierre

      Non, je n’ai jamais entendu Oberon.
      Je connais en revanche, outre ses principales symphonies, plusieurs concertos, quatuors, divertissements et sérénades de Wranitzky. Autant d’oeuvres qui démontrent les grandes qualités d’écriture de ce compositeur.
      J’ai trouvé aujourd’hui sur Youtube un enregistrement d’Oberon (lien) ; je vais l’écouter dans les prochains jours.


    • Pierre 13 mars 2019 23:36

      @Fergus
      En général, ses oeuvres les plus appréciées sont les opus 11, 36, opus 16, n°s 4 et 6.


    • Fergus Fergus 14 mars 2019 09:25

      Bonjour, Pierre

      Ce sont les symphonies les plus enregistrées, mais il ne fait aucun doute que d’autres symphonies et des concertos de grande qualité seront tôt ou tard enregistrées.

      Personnellement, j’aime bien également les quatuors avec flûte opus 28 dont j’ai acheté un CD à Prague il y a quelques années (à la flûte le Français LMoïc Poulain).


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