samedi 15 août 2020 - par rosemar

Honneur à la chanson française !

Une soirée dédiée à la chanson française : c'est l'occasion d'écouter des grands classiques connus de tous, pour la plupart.

Dans le cadre des Jeudis de Nîmes, le groupe de musique jazzy de Montpellier, Marie Jeanne Swing a donné un concert devant la Maison Carrée...

Un beau moment de détente, dans un cadre somptueux : un temple romain vieux de 2000 ans !

Deux musiciens, une chanteuse pour faire revivre ces airs d'autrefois qui restent dans nos mémoires.

On est séduit d'abord par Ménilmontant, cette chanson de l'auteur-compositeur-interprète Charles Trenet qui l'enregistre avec le succès que l'on connaît en 1938.

 

On est charmé par ces souvenirs affectifs heureux et nostalgiques de ce quartier de Paris Ménilmontant dans le vingtième arrondissement. "Ménilmontant mais oui madame, C'est là que j'ai laissé mon cœur, C'est là que je viens retrouver mon âme, Toute ma flamme, Tout mon bonheur..., Elles me racontent, Comme autrefois, De jolis contes, Beaux jours passés je vous revois, Un rendez-vous, Une musique... "

 

Puis, on écoute avec bonheur une chanson inspirée par l'amour de Brassens pour Pupchen (poupée en allemand), elle qui restera sa compagne pendant toute sa vie et qui repose auprès de lui au Cimetière des pauvres à Sète... Je me suis fait tout petit....

"Je n'avais jamais ôté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fait le beau
Quand elle me sonne
J'étais chien méchant, elle me fait manger
Dans sa menotte
J'avais des dents d'loup, je les ai changées
Pour des quenottes
Je m'suis fait tout petit devant une poupée
Qui ferme les yeux quand on la couche
Je m'suis fait tout petit devant une poupée
Qui fait Maman quand on la touche..."

 

On découvre ensuite ou on redécouvre cette magnifique chanson sentimentale : N'oublie jamais... sur des paroles de René Rouzaud, une musique de Louis Ferrari...

"N'oublie jamais
Le jour où l'on s'est connu
Si tu l'oubliais
Mon bonheur serait perdu
J'avais mon bras
Qui s'appuyait sur son bras
Et le ciel de mai semait
Des bouquets de rêve
Un ciel si bleu
Je n'en croyais pas mes yeux
J'avais peur que tant de joie


Soudain s'achève
Et pour la première fois
J'ai compris combien je t'aimais
N'oublie, n'oublie jamais"

On se laisse encore bercer par ce grand classique : Que reste-t-il de nos amours ?, encore une chanson de Charles Trenet écrite en 1942. La musique a été composée par son pianiste accompagnateur Léo Chauliac. "Que reste-t-il de nos amours ?" est l'un des plus grands succès du chanteur.

C'est une magnifique chanson sur le thème du temps qui passe... les saisons qui s'égrènent, les amours d'autrefois, la jeunesse perdue...

"Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s' éteint
Ce soir c'est une chanson d' automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d' avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
+
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi..."

Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passé
Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi ?


 

On est ensuite emporté par une musique de bal musette, un autre grand classique de la chanson française : Mon amant de Saint-Jean, une chanson française de 1942 qui connut un immense succès, une chanson réaliste relatant les amours sans lendemain d'une jeune fille pour un séducteur, les paroles sont de Léon Agel et la musique d'Émile Carrara sur un rythme de valse musette.

"Je ne sais pourquoi elle allait danser
À Saint Jean, aux musettes
Mais quand ce gars lui a pris un baiser
Elle frissonnait, était chipée
Comment ne pas perdre la tête
Serrée par des bras audacieux ?
Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Elle qui l'aimait tant
Elle le trouvait le plus beau de Saint Jean
Elle restait grisée
Sans volonté sous ses baisers."
 

Enfin, un chanteur nous parle de ses rêves de gloire. Au fil des années, dans son costume bleu, il a persévéré, tout donné, mais jamais le succès n'était pas au rendez-vous. Il s'agit bien sûr de cette célèbre chanson de Charles Aznavour, Je m'voyais déjà... 

"Je m'voyais déjà en haut de l'affiche
En dix fois plus gros que n'importe qui mon nom s'étalait
Je m'voyais déjà adulé et riche
Signant mes photos aux admirateurs qui se bousculaient..."

 

Merci à ce groupe pour ce moment de rêve et de nostalgie qui nous permettait de réécouter ces chansons qui font partie de notre patrimoine culturel.

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2020/07/honneur-a-la-chanson-francaise.html

 

Vidéos :

 

Photo et vidéos : rosemar



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