mardi 12 juillet 2011 - par Ariane Walter

Inventer c’est aussi témoigner

Ce que nous vivons actuellement, cette impression de piège, tombé sur nous par la volonté d'une oligarchie démente et vorace, voilà qui ne peut que nourrir l'imaginaire quand on écrit une histoire d'autrefois.

Pour ceux que cette découverte intéresse.

Aujourd'hui , dans les méandres et la clarté d'un souvenir imaginaire.

57…A l’heure du maître devenu esclave

Dès leur arrivée au port de Tch’en, les élèves et les maîtres de Sensia s’étaient engagés à aider. Ils étaient l’armée de la paix. Certains nivelaient la piste, d’autres soignaient des blessés, préparaient des repas, ou, travail plus agréable : tressaient des couronnes de fleurs pour la décoration de la terrasse du Roi. La dame de l’Est travaillait à ces guirlandes avec son beau-fils, King, le duc héritier. Ils partageaient leurs souvenirs lorsqu’ils furent interrompus par le passage d’un cortège : le duc de l’Est traversait le pont des reflets et se dirigeait vers son camp. Il passa près d’eux et son ancienne maîtresse le vit, comme elle avait pu le voir tant de fois, menant son char, dans cette assurance et cette beauté qui séduisaient toutes les femmes. Elle sentit qu’elle l’aimait toujours. Et son cœur et son ventre en furent traversés. Aucune offense ne l’avait détachée de cette émotion. Aucune cruauté. Cette pensée, le duc héritier qui l’aimait tant, la lut sur son visage et en fut blessé. Cette femme qui possédait depuis si longtemps la moindre de ses pensées, aimait son père avec qui elle avait vécu tant d’années, quelles que soient les fautes qu’il avait commises. Et de cet amour sans doute, jamais elle ne se déferait. La dame de l’Est eut l’intuition de la peine qu’elle causait. Elle regarda son beau-fils et voulut le rassurer. Mais aucun mot ne sortit de sa bouche. Une idée lui fit battre le cœur et plus rien n’exista. Même pas le désir d’être aimable pour cet homme qu’elle ne voulait pas blesser.

Elle prit un bouquet de fleurs et de dirigea ver le camp du duc de l’Est. Son beau-fils la suivit, comprenant ce qu’elle voulait faire, paraître devant cet homme, lui parler et le revoir malgré tous les risques qu’elle encourait, elle l’exilée.

-Je vous accompagne.

 Lui, s’il la suivait, ayant été exilé par son père, s’il se présentait devant lui, désobéissant, en prenait de plus grands encore.

-Non. Surtout pas. Il pourrait vous faire arrêter.

-Qu’il le fasse. Que je ne sois plus libre car ma liberté vous importune.

 La dame de l’Est devina à cette phrase la peine qu’elle causait à cet homme tellement plus digne d’amour que celui à qui elle donnait tout, mais l’idée, en elle, de revoir son ancien maître était au-delà de toute pensée généreuse. Elle se tourna vivement vers lui, des larmes dans les yeux car elle savait que le mal que le duc lui faisait à elle, elle le rendait à son fils.

-Je ne l’aime pas. Ne croyez pas que je l’aime. Je ne l’aime plus.

 Mais suffit-il de répéter des mots pour qu’ils soient vrais ? Les fait-on naître à force de les frotter les uns contre les autres comme autrefois ces bois faisant jaillir le feu ? Ce qu’elle disait, ses mains tremblantes sur des fleurs de mai, le contredisaient aussitôt.

-Je veux simplement le revoir. Car lorsqu’il m’a renvoyée me privant de mon palais, de ma vie, de mes gens, de mes forêts, il me l’a fait dire et je ne l’ai pas vu.

 Et elle repartit sans écouter sa réponse.

 Elle eut la chance, à l’entrée du camp, de rencontrer un capitaine qui avait été à son service. Celui-ci, qu’elle avait sauvé de la ruine grâce à son intervention, ne put pas, malgré les risques, lui refuser l’entrée. Il l’accompagna jusqu’à la tente du duc de l’Est.

-Monseigneur. La duchesse de Wei-Long souhaite vous entretenir.

 Le capitaine s’attendait à recevoir un coup d’épée ou un vase de métal dans la tête mais le duc resta immobile, puis tournant la tête, il dit simplement :

-Oui.

 Quand la dame de l’Est entra, quand elle fut à deux pas de cet homme qu’elle avait aimé une vie entière, elle laissa chanter autour d’elle tous les souvenirs de leurs jours et de leurs nuits. Elle, chargée de fleurs, l’était aussi de la fleur du passé.

 Le duc la regarda et éprouva ce sentiment qu’autrefois il avait éprouvé pour elle. Depuis une autre femme l’avait volé à tout autre passion mais cette passion nouvelle prenait à présent d’autres visages. C’était une passion politique. Dominante. Et lui qui avait été le maître de son immense duché, de tous ses hommes, de toutes ses femmes, la revoyant, elle, retrouva le temps de sa jeunesse et de sa liberté.

Mais ce ne fut qu’un instant. La peur de l’Autre le reprit. Comme elle le sentit glisser vers des ombres qui n’étaient pas son domaine, elle lui dit, pour qu’il entende sa voix, pour qu’il la reconnaisse, cette voix tant de fois chuchotée, aimée, dans le matin et les lumières du jour grandissant :

-Pardonnez-moi. Je viens simplement vous souhaiter la bienvenue sur la plaine de Tch’en.

 Et elle posa les fleurs à ses pieds. Le duc lui dit sans la regarder.

-Madame la vie nous a séparés. Mais je n’ai jamais eu de reproche à vous faire. Et ce ne sera pas aujourd’hui que je commencerai. Je vous ai fait demander vos palais, vos bijoux et vos gens parce que quelqu’un l’a exigé.

 Elle fut étonnée de cet aveu. Lui qui toujours voulait paraître le maître. Elle eut un désir immense, comme elle le sentait encore proche d’elle, d’être proche de lui jusqu’à ces dernières caresses qu’ils n’avaient pas échangées. Elle enjamba le bouquet et posa sa main sur son bras. Il ne bougea pas.

-Les temps ont changé, madame. Notre jeunesse s’est enfuie. De lourds pouvoirs nous condamnent vous et moi. J’ai aimé une autre femme que vous. Vous le savez. J’en ai perdu le sens de la mesure. Cette folie que l’on m’avait apprise, je ne l’ai pas reconnue quand elle venait vers moi à grandes enjambées. Cette princesse barbare, la nouvelle duchesse de l’Est, sort d’un peuple qui assure la paix sur nos territoires du Nord. Mais peu à peu ils ont investi d’autres places. Et pour tout vous dire, je suis leur esclave.

 58…A l’heure de la litanie du bonheur

La duchesse pâlit. Quel aveu dans la bouche du puissant duc de l’Est. Lui, le maître des saintes montagnes et des rivages où vivaient les dieux ! Comment était-ce possible ? Comment les temps étaient-ils à ce point changés ?

-Quand elle a exigé votre départ, une première fois, j’ai refusé. Je me suis simplement engagé à ne pas vous revoir. Mais cela ne lui suffisait pas. Et comme je ne cédais pas, ses troupes ont massacré des villes. Elle est venue me voir quand on me rapportait les horreurs de ces attaques et elle m’a dit : « Vous en faut-il d’autres pour la faire partir ? » Voilà quelles ont été les conditions de votre renvoi. Puis après un instant :

-M’aimez-vous toujours ?

-Je suis ici.

-Ne m’aimez pas. Je ne suis rien d’aimable. Je suis dans un état de faiblesse qui est indigne d’un Homme. Mon peuple est à d’autres qui peu à peu ont envahi l’antique terre dont j’étais responsable. Et à présent, mon allié est un fou. Ce comte de Shon qui décapite les hommes et les éventre comme on se chausse le matin. Mais mes alliés, les barbares du Nord qui lui ressemblent, lui sont favorables. Ne m’aimez pas. Je ne m’aime pas. Mon fils…

-Il est avec moi…Puis-je lui demander d’entrer ?

-Oui.

Le jeune duc héritier entra et comprit en un instant ce flot de sentiments mêlés, cet amour, ce non-amour, cette défaite, ces souvenirs, ce feu et cette mort de tout bien, de tout espoir.

-Mon fils, on me demande de vous tuer. Que je vous ai privé de l’héritage de vos ancêtres, que je vous ai exilé n’est pas suffisant. Il leur faut votre vie. Quand vous avez fait livrer les fleurs des serres à la duchesse de l’Est, et que mon épouse l’a appris, parce que cela venait de vous que j’aurais dû condamner mais qui vivait toujours, elle a fait couper autant de têtes dans l’aile gauche de mon armée que de fleurs qui avaient disparu. Partez au plus loin de ce monde.

-Mon père, je veux reprendre mes terres et mes droits.

-Vous n’en avez aucun moyen. Nous, les princes des anciens temps, nous avons vécu dans un monde défunt. Le monde Réel a inventé une nouvelle vie et nous sommes dans ce piège. Nos maîtres, car il faut bien les appeler ainsi, ont un déni d’humanité qui les met au-dessus de nos devoirs. Ils n’ont que le devoir de leur voracité. Ils ne veulent pas la paix. Ils veulent se gorger de toutes les richesses du ciel. Rien jamais ne les satisfait. Le sexe, le sang et l’alcool sont l’aube et la nuit de leurs fêtes. Ils s’assemblent et dominent par la peur des uns et la concupiscence des autres. Je n’ai pas le courage de me tuer. Mais je pense qu’après cette soirée quand j’aurai tenu mon rôle, ils le feront pour moi.

-Mon père, je veux que le duché de l’Est revienne à ses nobles ancêtres.

-Pensez à votre vie, mon fils, car sur mon ordre des milliers de fous courent les plaines pour me rapporter votre tête. Madame, si elle sait que vous êtes venue me voir, vous serez déchiquetée d’une manière que vous n’imaginez pas. Fuyez tous les deux. Prenez les bateaux de la côte. Il y a de nouvelles terres plus à l’Est. Non pas vouées aux immortels comme nous l’imaginions dans nos rêves, mais simples et humaines, comme un début de vie qui se satisfait de peu. Le seul bonheur que je puisse avoir dans cette vie serait de savoir que vous êtes saufs et amants. Mettez de l’amour entre vous, quand moi je suis vidé d’amour. Vous voulez mes lèvres sur les vôtres, madame ? Vous voulez mon corps dans le vôtre mais ce sont des lèvres et un corps qui donnent et ordonnent des morts injustes.

Le bruit d’un char le fit soudain trembler.

-Sortez. Il se peut que ce soit quelqu’un de sa famille. Passez par derrière. Quant à ce soir, ce défi est joué. Croyez-vous que les hommes de ce nouveau temps s’en remettent aux dieux pour leurs affaires ? Ou au talent des anciens Lin ? Ils ont préparé des nuées de piège. La princesse des Paulownias est déjà morte jetée dans le brasier de sa dernière nuit. Adieu.

-Monsieur mon père nous nous reverrons. En des temps où nous aurons repris puissance et pouvoir, au nom de la paix et du respect des hommes.

-Je souhaite vous revoir, mon fils. Je souhaite être à genoux devant vous après une bataille que vous aurez gagnée et vous, avançant vers moi, faisant sauter cette tête qui ne m’appartient plus. Aucun ancêtre ne m’accueillera. Tous ceux qui m’ont accompagné dans ma vie, ont rompu les liens qui me nourrissaient. Partez. Et n’attendez aucune victoire pour votre camp. Tout est scellé.

  La dame de l’Est et le duc héritier étaient sortis de la tente, lorsque celle-ci revint brusquement sur ses pas, entra à nouveau et retrouvant le duc tout aussi prostré qu’elle l’avait quitté se jeta contre lui, frotta ses joues contre sa poitrine laissant son visage retrouver les ondes de cet amour qui était sans fin. Lui, la serra contre lui à la faire périr comme s’il voulait l’imprimer à tout jamais, morceau de ciel, dans son enfer. Ils mêlèrent leurs langues et leurs larmes. Leurs sanglots, leurs rivières de larmes et de peine jusqu’aux baisers salés qui ne s’échangent qu’une fois. Elle lui dit :

-Je me suis réfugiée à l’école de Sensia. Hier tous les princes et les duc étaient là. Ce soir, ils seront vainqueurs et vous aideront à vaincre les barbares.

Le duc caressa les cheveux de sa dame.

-Ne me parlez pas du royaume, madame, dites-moi simplement des noms de moments que nous avons aimés, où nous nous sommes aimés.

 Et elle reprenant la litanie de la magie de leurs deux vies, elle lui murmura, faisant glisser sur son sang la flottille des instants heureux :

-La montagne de Pen à l’aurore, le voyage à Si-Lon, la musique de la ville de Ren, la première nuit à Shang-si, la robe bleue de la nuit de Fen, les oiseaux de la forêt de Gan, le réveil sur le bateau du nouveau monde, vos bras autour de moi dans l’incendie de Si-Lan, vos mots la première fois, votre corps toutes les autres …



20 réactions


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 12 juillet 2011 11:33

    Entre Muriel Cerf, Yourcenar et Mirbeau...texte superbe ! Merci, Chère Ariane.

    Bien à vous,

    Renaud Bouchard

  • Ariane Walter Ariane Walter 12 juillet 2011 11:59

    Merci Renaud.
    Cela me touche, bien sûr.
    Bonne journée, à vous !


    • Ariane Walter Ariane Walter 12 juillet 2011 12:18

      Désolée ! A tous les lecteurs. j’ai laissé passé trois fautes d’ortho que je n’arrive même plus à repérer en seconde lecture tant j’ai la tête explosée de ce genre de correction !! Un « vers » sans « s », un subjonctif loupé et je ne sais quoi d’autre !!!


    • Sandrine Lagorce Sandrine Lagorce 12 juillet 2011 12:48

      T’inquiète, Ariane, on te pardonne car c’est un texte à écouter...


    • jack mandon jack mandon 12 juillet 2011 13:02

      Bonjour Ariane,

      Aucune importance, Colette était un peu fâchée avec l’orthographe.

      Les règles sont faites pour être transgressées dans l’inspiration.
      Les grammairiens empoisonnent l’art et révoltent les artistes.

      Avec la règle des trois unités, le temps, le lieu, l’action,
      les classiques ont réfrigéré le désir d’aimer.

      Les fautes sont des pieds de nez aux vieilles barbes.
      et annoncent l’inflation romantique...ça m’arrange.

      Ce que vous évoquez est une parcelle de temps universel
      qui se mesure en poussière d’étoiles.

      Pourquoi s’embarrasser du temps linéaire de « la Cadémie »
      (une fille légère je présume)

      Au fond ne croyez vous pas cela ?

      « Le véritable écrivain, c’est l’ignorant de génie, qui ne sait rien mais comprend tout. C’est un grand maladroit, à l’oreille archaïque, à l’oeil phénoménal, qui fourmille de désirs, patauge dans tous les échos, la maladresse des géants. »

      Joseph Delteil, baroque, surréaliste et infiniment attachant depuis sa province natale.


    • Ariane Walter Ariane Walter 12 juillet 2011 13:13

      @ Sandrine,
      Pour tes belles oreilles, alors !!!
      J’ai un site archéologique, St Blaise, à côté de chez moi. Tu n’as rien à y faire ???????


    • Ariane Walter Ariane Walter 12 juillet 2011 13:14

      Cher Jack,
      Que de belles définitions ! Très justes et très fortes ! merci à vous !


  • Gabriel Gabriel 12 juillet 2011 13:17

    Ces mots accouchent du cœur de l’écrivain et, jetés en pâture à L’alchimie de la syntaxe, nous réconcilient temporairement avec la dureté de la vie. Merci Ariane …


  • Ariane Walter Ariane Walter 12 juillet 2011 13:29

    merci, bel ange gabriel ,penché sur la vie des hommes !! Un peu de douceur, oui...


  • cevennevive cevennevive 12 juillet 2011 16:40

    Merci Ariane pour ce joli texte.

    Jacques Prévert a écrit : « j’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il faisait en partant ». C’est hélas, souvent ainsi qu’on le reconnaît, car nous sommes trop occupés dans l’instant où il règne pour nous rendre compte.

    Et la nostalgie reste, qui sert souvent de tremplin pour construire un autre bonheur qu’on ne reconnaîtra que l’orsqu’il s’en ira...

    Qu’ont donc tous ces gens pour courir après des chimères ? Ce n’est qu’à l’âge mûr que l’on prend conscience de tout cela. Mais Ariane, vous avez encore le temps...

    Bien cordialement.


    • cevennevive cevennevive 12 juillet 2011 16:42

      Que lorsqu’il s’en ira... Pardon !


    • Ariane Walter Ariane Walter 12 juillet 2011 17:48

      Bonjour Cennevive !

      La musique des sentiments amoureux est vraiment d’une grande diversité : allegro, andante, con moto,lento, vivace !!!! En musique , comme en amour, les mouvements mélancoliques ont leur charme. Et rêver à des regrets, quand on sait bien les « fumer » , compose de belles soirées. volutes de l’imaginaire... A propos d’âge mûr, belle métaphore car il n’y a rien de meilleur qu’un fruit mûr ,que je sache. Et j’aime me sentir dans cette plénitude, où tous les sucs sont présents et sucrés.


  • antonio 12 juillet 2011 18:08

    Un texte très agréable à lire ; merci.


  • Clojea Clojea 12 juillet 2011 19:11

    Fort beau texte Ariane, pour s’évader un peu, beaucoup, passionnément..... Merci


    • Ariane Walter Ariane Walter 12 juillet 2011 19:19

      Ah ! J’adore votre voiture, Clojéa, si souriante !! Elle aussi, pour s’évader, ce ne serait pas mal !! Bonne soirée !


    • Ariane Walter Ariane Walter 12 juillet 2011 19:18

      Merci bcp Katy de vos gentils compliments !
      J’ai déjà eu communication de votre lien et j’y ai répondu favorablement. je peux accueillir des réfugiés japonais. je vais en parler à ma ville pour voir si on peut faire une action collective.
      Bien à vous. cette histoire me bouleverse et je veux agir autant que c’est en mon pouvoir.


  • zadig 13 juillet 2011 08:51

    Bonjour Ariane,

    Mouais, j’ai lu !
    Bel exercice de style.
    Le texte est probablement beau.
    J’ai trouvé un zeste de Alfred de Vigny.

    Après lecture des commentaires.
    Je suis d’accord avec Sandrine Lagorce ,ce texte s’écoute ... mais en musique.

    Au sujet des fautes non retrouvées
    Trois hypothèses :
    1) C’est une astuce pour amener l’auteur à se refarcir le texte.
    2) C’est la B.A. de la journée pour déculpabiliser à l’avance les commentateurs
    3) C’est vrai !

    Finalement. Votre texte (remanié) avec la musique  « La Grande Paque Russe »
    ( Rimsky-Korsakov) ce serait vachement chouette.

    Bonne journée


  • Ariane Walter Ariane Walter 13 juillet 2011 11:00

    Montagnais,
    Si vous voulez des réponses évitez les insultes , même ciselées.
    Elles ne sont pas admises sur ce forum.


Réagir